L'histoire :
En voyant Jet monter sur le ring, Kiichi est impressionné : le corps de l’homme est couvert de cicatrices faites à l’arme blanche et de blessures par balle. En Fait, quand il était enfant, Jet traînait dans les rues des quartiers défavorisés de San Paulo et c’est Kiryu qui l’a recueilli et emmené dans un club de Rio de Janeiro pour que le garçon puisse s’entraîner et devenir plus fort. Le combat opposant Kerman à Jet est à peine commencé que déjà Jet fonce sur son adversaire : non seulement il esquive tous les coups de Kerman, mais en plus ses coups sont redoutables. Ainsi, il enchaîne un coup de poing qui brise les côtes de son challenger avant de lui faire une clé de bras en croix renversée. Le son de branche morte que font les os de Kerman en cassant ainsi que le hurlement de celui-ci donnent des frissons aux spectateurs. Jet est alors déclaré vainqueur et ce qui choque Kiichi n’est pas le regard dénué de sentiments de l’homme mais le geste qu’il effectue : après s’être tourné vers Kiryu, Jet baisse la tête en mettant son poing devant sa poitrine, ce qui signifie qu’il jure fidélité au diable…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, l’auteur a eu le bon goût de ne pas rajouter de touche mystique aux combats. Néanmoins, hormis le premier match qui reste assez crédible, on est tout de même déçu par les scènes qui se déroulent sous nos yeux, à commencer par les comportements des personnages : le père de Kiichi console un garçon dont le père a été battu avec des phrases du genre « mais tu sais, moi aussi je vais mourir », et les flash-back sont soit mièvres (comme celui sur la vie Morozoff) soit trop exagérés (l’entraînement shaolin de Chong Gao). Quant aux combats en eux-mêmes, si ceux-ci sont toujours fort bien dessinés, leur déroulement est franchement grotesque (le coup de poing qui fait fondre instantanément la graisse étant le summum). Bref, un volume décevant dont on espère que les successeurs ne prendront pas l’exemple.