L'histoire :
Quelques jours avant son combat contre Kiichi, André Gonzales s’est rendu en prison pour y rencontrer celui qu’on surnomme le chien fou : ce dernier a été incarcéré alors qu’il était encore champion du monde de boxe anglaise inter-fédérations en catégorie poids lourd. Avec l’accord des gardiens de prison, André lance un duel au chien fou qui est plus que ravi de pouvoir frapper un homme à main nue en toute légalité. Tous les deux se mettent alors à se battre au milieu des autres prisonniers mais, rapidement, André prend le dessus et remporte le match. Un peu déçu par la performance de son adversaire, il ressort de prison plutôt satisfait de son propre niveau. En apprenant cela, Kiichi se dit que son adversaire n’est pas un petit plaisantin mais ce n’est pas cela qui va impressionner l’héritier du Nadashinkagé, bien au contraire. Une fois le début du match prononcé par l’arbitre, Kiichi se jette sur André mais celui-ci a une méthode bien particulière pour se défaire des clés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume se décompose en trois parties distinctes, chacune d’elles offrant un combat contre un nouvel adversaire aux capacités étonnantes. Tout d’abord, il y le challenger de Kiichi, c’est-à-dire, André Gonzales : celui-ci possède tellement d’expérience dans le jiu-jitsu qu’il arrive à déboîter ses os et contrôler son squelette à sa guise (ce qui est d’ailleurs un réchauffé de ce que l’on a déjà pu voir dans Tough). Puis, le père de Kiichi affronte le roi de l’Hyper Battle et, si le combat est puissant et nous offre une révélation de taille, il n’y a là aussi rien de surprenant : on se doutait déjà de l’identité du champion masqué et sa technique est trop irréaliste, le cadre de l’église étant certes très beau mais ne servant au final qu’à rajouter de la théâtralité dispensable. Enfin, on découvre un participant surnommé le singe : non seulement il semble faire du cosplay de Splinter cell, mais en plus lui aussi sait faire des mouvements improbables. Beau mais peu crédible, ce volume ne nous convainc que d’une seule chose : la série n’est pas prête de nous montrer à nouveau des matchs réalistes, comme ce put être le cas auparavant. Dommage.