L'histoire :
Le combat qui voit Jet - le brésilien - affronter Yum - le descendant de Gengis Kahn – vient juste de commencer et Yum est déjà en mauvaise posture suite au coup de pied qu’il a reçu de Jet. Dans un ultime effort, le combattant mongol se jette sur son adversaire pour le tacler. Cependant, Jet n’est pas sans ressource : il attrape Yum par le cou pour lui faire un étranglement que l’on appelle « la guillotine ». Malgré la pression exercée sur sa nuque, Yum parvient à se redresser mais cela n’est hélas pas suffisant : il a tout juste le temps de se rappeler une dernière fois la femme qu’il a aimée quand il avait 17 ans avant de s’écrouler KO. Au final, le combat n’aura duré que 30 secondes. Pendant ce temps-là, Kiichi est venu rendre visite à Bae à l’hôpital pour prendre de ses nouvelles mais aussi pour lui demander si son agresseur était une sorte de singe : visiblement, quelqu’un cherche à éliminer les participants de l’Hyper Battle. Puis, Kiichi décide d’aller voir son père qui est dans une chambre un peu plus loin. En entrant dans la pièce, il se rend compte que ce dernier est parti et ce, contre l’avis du médecin. Le tournoi étant diffusé en direct à la télé, Kiichi découvre avec inquiétude que son père s’apprête à monter sur le ring alors qu’il était encore dans le coma il y a seulement quelques heures...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un affrontement Yum/Jet vite expédié, l’intrigue se recentre sur le père de Kiichi (Seïko Miyazawa) dont l’état de santé est particulièrement préoccupant. Pourtant, cela ne l’empêche pas de continuer à participer à l’Hyper Battle quelques heures après être sorti du coma ! Ainsi, l’heure est à l’action mais aussi aux révélations : on est enfin sûr de l’identité du king de l’Hyper Battle (même si cela fait un moment que l’on avait deviné), on apprend ce qu’a réellement subi le corps du père de Kiichi en recevant une deuxième fois la technique du Kaishu-ken, et on voit enfin le véritable visage de l’homme-singe. Malheureusement, toutes ces explications n’ont pas l’effet escompté : plutôt que de surprendre, elles font soupirer le lecteur qui se lasse de rebondissements aussi grotesques. En revanche, la qualité graphique continue de se montrer à la hauteur de nos attentes : les décors sont très détaillés (quand ils sont présents), le tramage est bien appliqué et l’ensemble est d’un très bon niveau. Apparemment, la série n’arrive plus à nous offrir des combats à peu près réalistes et tout espoir d’amélioration semble désormais fort compromis.