L'histoire :
Dans le train, une jeune fille qui voyage avec son grand-père saoul et endormi se lève pour aller aux commodités. Elle ouvre la porte d’une des cabines et y découvre un homme, Seiko, qui vient de récurer les toilettes. Le trouvant louche, la demoiselle décide d’aller dans le cabinet d’à côté. Quelques jours plus tard, alors qu’elle tient la caisse dans un convini, elle voit de nouveau Seiko : celui-ci est en train d’hésiter entre plusieurs plats préparés. Après avoir fait son achat, Seiko est bousculé par un voyou qui exige réparation. Seiko s’agenouille alors devant lui pour lui demander pardon, ce qui provoque une grosse déception chez la jeune femme. Cette dernière est alors loin de se douter que Seiko la protègera un peu plus tard contre le pervers qui la harcèle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent, celui-ci ne met en scène que Seiko à travers plusieurs histoires : son rôle dans la vie d’une jeune caissière dans un convini, son affrontement décennal avec un combattant hors normes, son aide dans la capture d’un fugitif, la protection d’un maître chinois (qui parle comme Yoda) puis d’un mafieux véreux qui l’emploie. Tous ces chapitres servent à nous montrer la droiture de Seiko ainsi que sa puissance, mais on était déjà au courant de cela et on ne voit donc pas l’intérêt de ce volume. Cela est d’autant plus vrai que les scènes d’action, aussi fluides soit-elles, manquent toujours autant de crédibilité : on reste de marbre, voire dépité, par ce gâchis scénaristique qui ne fait pas du tout honneur aux graphismes (qui reste quant à eux d’un bon niveau). Une courte série qui passe à côté de son sujet donc.