L'histoire :
Le second match du Kôshien de Hiro continue et ce dernier se retrouve face à l’impressionnant batteur Shimizu de l’équipe d’Ibasho. Celui-ci a l’habitude de d’abord observer le premier lancer avant de tenter de frapper au second passage. Après la mauvaise balle, la seconde est pourtant fausse, et le batteur ne va pas faire mieux par la suite : malgré le fait que Hiro continue de lancer selon la même trajectoire, chacune de ses balles gagne en vitesse et décale d’autant le timing... Tandis que le match vient de commencer, le grand-père de Tsukigata se retrouve à l’hôpital et l’infirmière passe le mot d’ordre : ne pas lui apprendre que son petit-fils est en train de disputer un match, sinon quoi il se montrera tout à fait intenable, ce dernier perdant tout contrôle de lui-même lorsqu’il s’agit de base-ball. Son fils, qui le recherche, est le président du conseil régional et a pris en horreur ce sport, mais va tout de même se rendre au stade pour voir si par hasard son père ne serait pas venu voir jouer son petit-fils. Bientôt reconnu, il va se voir obligé de rester assister au match malgré son aversion ; peut-être est-ce l’occasion de changer d’avis en voyant son fils jouer ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vingt et unième tome et toujours les mêmes défauts depuis un bon moment : trop de longueurs, trop d’importance aux personnages secondaires, et, le plus grave, on ne ressent aucun intérêt pour le match ou pour les relations amoureuses entre les personnages principaux qui sont carrément reléguées à de l’anecdotique avec quelques remarques et quelques flash-back. Base-ball et amours qui traînent en longueur, tout cela est peut-être trop japonais pour la France. Malgré son savoir-faire dans le traitement de personnages, l’auteur nous ennuie et si c’est le sport en question qui nous intéresse, on préférera largement la série Rookies qui sait rendre le base-ball prenant. Même l’éditeur ne prend pas le soin de beaucoup travailler son titre, à l’instar de certaines de ses autres séries d’ailleurs : pas de traduction des onomatopées, pas de lexique, pas d’explication technique. Avec des planches correctes et une finition impeccable, les graphismes ne rattrape pas vraiment le niveau, d’autant que tout cela manque de dynamisme, un comble pour un manga de sport. Même les fans de l’auteur ne suivront maintenant la série que s’ils veulent vraiment en connaître la fin, les autres ne rateront pas grand-chose. On espère tout de même que le prochain tome, qui marque un gros tournant, relancera la machine...