L'histoire :
Arrivés au bord du trou géant, Takashiro et ses compagnons aperçoivent deux hélicoptères dans le ciel. Ils tentent alors de faire de grands signes dans l’espoir d’être repérés, sauf Murauchi qui préfère filmer la scène. Hélas, les deux appareils poursuivent leur route : apparemment, la présence du groupe n’a pas été détectée. Furieux, Tadokoro s’emporte contre Murauchi et lui arrache son téléphone des mains. Il constate alors que le garçon a filmé beaucoup de vidéos récemment, dont l’entrée des monstres par la porte arrière du cinéma, ce qui veut dire que Murauchi a sciemment laissé les créatures faire un massacre dans le bâtiment. Takeshige se jette alors sur Murauchi pour lui filer une raclée mais ce dernier l’en dissuade. En effet, Murauchi est le seul capable de conduire et le groupe a fortement intérêt à se rendre à l’héliport pour avoir une chance de quitter la ville. Le groupe repart alors mais, en route, il croise un véhicule rempli de militaires dont l’attitude semble vite étrange...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès les pages de résumé en début de volume, cela commence mal : on constate que c’est un portrait de Murauchi qui illustre les informations concernant Sakura. Si on peut mettre cela sur le compte de l’éditeur français, on ne peut pas en dire autant du reste où l’auteur fait lui aussi n’importe quoi. En effet, joindre l’armée à l’intrigue (et plus particulièrement un groupe de soldats d’élite au comportement particulièrement louche et inhumain) permet à celle-ci de prendre une nouvelle tournure, pour ne pas dire de l’ampleur. Hélas, alors que cela aurait pu donner quelque chose de vraiment bien, le résultat se montre très décevant car les personnages ont tous des comportements improbables et parfois même ridicules. Cela décrédibilise toutes leurs actions, sans oublier le côté prévisible des évènements et les dialogues qui ne font hélas rien pour arranger les choses : du coup, la déception est de mise tout du long et ce n’est que l’accroche de fin qui nous fait réellement plaisir à voir. Alors que les précédents volumes étaient riches en tension et enthousiasmants, celui-ci est étonnement raté : pourvu que ce ne soit qu’un faux pas et que la suite nous fasse oublier ce volume.