L'histoire :
Profitant du voyage scolaire à Tokyo, Miku décide d’utiliser le temps de quartier libre pour se rendre auprès de ses deux amis d’enfance, Eiji et Akira. Cependant, avant d’aller les voir, elle prend le train pour se rendre à Tachikawa, le quartier où elle habitait autrefois. Là, elle rencontre Kenji, le petit frère d’Eiji qui est maintenant au collège, mais ils n’ont pas le temps de parler longtemps car un tremblement de terre a lieu. Les secousses sont à peine terminées que l’armée arrive et ordonne à la population d’évacuer le quartier car un immeuble vient de s’affaisser. Des rideaux de fer descendent alors du monorail qui surplombe la ville pour faire une ligne de démarcation et tous les habitants aux abords des passages aménagés dans les rideaux sont obligés de sortir du quartier. Une fois chez la famille de Kenji, Miku cherche des informations sur Internet mais ne trouve rien et les informations à la télévision n’en parlent pas non plus. La jeune fille décide alors de s’assurer qu’Eiji et Akira vont bien en franchissant les rideaux de fer, et Kenji va l’accompagner...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la fin du précédent opus, on se demandait de quelle manière allait bien pouvoir évoluer l’histoire. Plutôt que de reprendre le cours de l’intrigue, le mangaka nous propose de suivre le parcours de la fameuse Miku : on se doutait que la jeune fille était également au cœur des attaques extra-terrestres mais on découvre ici ce qu’il en est vraiment. Inquiète pour ses deux amis d’enfance, la demoiselle décide de se rendre avec le frère cadet de l’un deux là où s’est déroulé le drame. Bien que les monstres soient de la partie, le récit prend ici une tournure de fuite car les deux jeunes gens sont poursuivis par un militaire complètement cinglé, l’armée est à leur recherche et les médias refusent de parler de ce qu’il se passe. Si les graphismes sont toujours efficaces et qu’il y a pas mal de suspense, on est par contre déçu par le comportement des personnages : Miku passe beaucoup de temps à pleurnicher, Kenji (le petit frère donc) se la joue rebelle qui pense à tout, le militaire fou est complètement ridicule avec son comptage de points façon jeu vidéo... Tout cela fait du mal au scénario qui aurait mieux fait de se contenter de l’attaque de monstre : à force de rajouter des éléments trop gros, on tombe dans l’exagération et on frôle le Grand-Guignol. Dommage.