L'histoire :
1938. 49 ans ont passé depuis la mort de Jonathan Joestar lors de son combat contre Dio. Speedwagon est depuis devenu le roi du pétrole des Etats-Unis, et Straits et ses alliés ont pris la relève de Tonpety. Aujourd’hui, Speedwagon et Straits se retrouvent pour visiter une pyramide au Mexique. Là, Speedwagon a découvert dans les entrailles du monument un péril à glacer le sang, quelque chose qui l’effraie encore plus que Dio à l’époque. Mais lorsqu’il fait découvrir à Straits de quoi il retourne, ce dernier a une réaction tout à fait inattendue... De son côté, Joseph Joestar, le petit fils de Jonathan, arrive d’Angleterre à New-York avec sa grand-mère Erina. Alors qu’il se laisse voler son portefeuille par un jeune pickpocket, Joseph assiste ensuite au tabassage de ce dernier par deux policiers corrompus. Jojo intervient pour les arrêter avant de s’enfuir aux côtés du voleur, Smokey. Devenus amis, Jojo emmène ensuite sa grand-mère et Smokey dans un restaurant. Mais Smokey étant noir, il s’attire les commentaires insultant d’un client. Jojo intervient pour lui donner une correction, et un membre de la pègre local s’en mêle à son tour. Reconnaissant Erina, il leur apprend que Speed Wagon aurait été tué il y a quelques jours...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deuxième partie de la série Jojo’s bizarre adventure, la « saison » Battle tendency raconte cette fois l’histoire, cinq décennies plus tard, de Joseph Joestar, le petit-fils du héros de la première partie, Jonathan Joestar. Celui-ci émigre de l’Angleterre vers l’Amérique, où il apprend que Speedwagon se serait fait tuer il y a quelques jours par Straits ! Speedwagon venait en effet de découvrir une créature étrange, « l’homme du pilier », une entité apparemment vivante bien que ressemblant à une statue encastrée dans un pilier de pierre géant. La chose étant entourée de masques comme celui qui avait transformé Dio, Speedwagon avait demandé à Straits de venir voir et d’utiliser l’onde pour le détruire avant qu’il ne se réveille... Démarrant sur les chapeaux de roues, cette seconde saison est « plus » tout : plus rapide à se mettre en place, plus soignée au niveau des dessins, plus de pouvoirs, plus d’humour et surtout plus de l’aspect « bizarre » qui donne son nom à la série. On sent dès l’entrée en scène du nouveau Jojo que l’auteur ne met pas le sérieux au premier plan de son récit, bien au contraire, et son héros passe donc son temps à caboter, tandis que plein de petites scènes de-ci de-là cassent sans arrêt le sérieux de l’ambiance pour la dédramatiser. Tout cela donne une ambiance particulière, un peu too much par moments (comme lorsque Jojo déguisé en femme infiltre une base nazie !) mais pas pour autant déplaisante. Araki est sans nul doute fan de nanars de série B, et tous les amateurs du genre apprécieront. Avis à eux donc : jetez-vous sur cette seconde saison !