L'histoire :
Giorno a changé son énergie vitale en fourmis sur le corps de la flèche afin que celles-ci la grignotent et en détachent la pointe. Ainsi, elle retombe au sol et tous peuvent à nouveau tenter de s’en emparer. Diavolo, dans le corps de Mista, se lance immédiatement dessus, mais Mista, dans le corps de Trish, lui tire dessus à l’aide de son stand et ses pistols attaquent leur ennemi tout en essayant de récupérer la pointe de flèche. Mais King Krimson permet à Diavolo de prévoir la trajectoire des balles et il semble s’en sortir sans problème. Pourtant, alors qu’il croit avoir gagné, Diabolo voit soudain certaines des balles lui exploser la main : Trish, également dans le corps de Mista que Diavolo parasite, a utilisé son stand Spice Girl pour rendre ces balles molles au moment de l’impact et les coller sur son poing...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 17ème volume marque la fin de la cinquième partie de la série Jojo’s Bizarre Adventure en France ; il était temps. Finalement, l’auteur n’aura pas su revenir au niveau de ce qu’il nous a offerts dans les parties précédentes et ce, malgré son amélioration graphique constante. Cette fois, les différents pouvoirs (les stands) des personnages n’étaient pas tous foncièrement originaux et, surtout, les combats devenaient franchement incompréhensibles malgré les bonnes idées de l’auteur dans ces domaines (et le fait d’échanger les âmes et les corps dans ces derniers volumes n’arrangeait vraiment pas cela !). En fait, ce sont surtout les graphismes très poussés et les planches parfois construites à l’extrême qui sèment la confusion lors de la lecture, surtout dans un petit format comme celui-ci alors que certaines pages mériteraient un grand format pour être lisibles et rendre hommage au talent de l’auteur. Ce dernier va encore une fois très loin, principalement lors du combat final contre Diavolo qui est, heureusement, beaucoup plus lisible que ceux des deux tomes précédents. L’originalité visuelle est comme toujours de mise mais, encore une fois, trop d’originalité rend la lecture difficilement accessible (voire vomitive pour certains qui auront du mal à supporter ce trop grand mélange de découpages et de plans inattendus, de mode décalée et / ou métrosexuelle, de pouvoirs aux effets graphiques complexes, d’influences comics, de vêtements moulants et de poses improbables). Au final, c’est donc déçu que l’on referme ce tome de conclusion même si l’auteur nous offre un bon final à l’aide d’un flash-back se situant à « la bonne époque » avec pour sujet principal la fatalité du destin et qui fait le lien jusqu’à la fin des événements actuels. En résumé : un tome correct (et une mort « sympathique » pour Diavolo) pour conclure une partie moyenne de la série. On attend désormais un nouveau départ avec la prochaine partie, Stone Ocean, qui dure également 17 tomes mais qui devrait pas mal changer nos habitudes puisque nous aurons cette fois droit à une héroïne, et dans un futur proche.