L'histoire :
Depuis quelques temps, un assassin que les journaux nomment Jack L’éventreur sévit dans Londres. Cette nuit, celui-ci vient encore une fois de sévir lorsqu’un homme étrange se présente à lui dans un fauteuil roulant. Il s’agit de Dio, qui dit vouloir le recruter comme serviteur. Jack cherche tout d’abord à l’éliminer mais ses coups de scalpel ne lui font rien. Le vampire lui promet alors la puissance et l’immortalité s’il se rallie à lui... De son côté, Jojo est revenu fouiller les ruines de sa maison à la recherche des restes du masque mais il ne trouve rien. Il décide néanmoins de croire qu’il a été réduit en cendres et veut tourner la page pour avancer. Il repart aux côtés d’Erina mais tous deux croisent peu après un étrange personnage. Celui-ci se présente comme étant le baron Zeppeli et semble doué d’une puissance inhabituelle. Il commence par asséner un coup dans le ventre de Jojo pour lui « apprendre à respirer ». Etonnement, ce dernier découvre alors que la douleur de son bras fracturé a disparu. Zeppeli lui annonce alors qu’il connaît le secret du masque et que ce dernier et son porteur sont toujours de ce monde. Pour les contrer, Zeppeli a une technique qu’il compte bien apprendre à Jojo : la maîtrise des ondes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour commencer, ce troisième volet propose une courte phase de transition. On y découvre que Dio se remet doucement de ses blessures tout en recrutant les pires êtres humains qu’il peut trouver (le premier étant par exemple Jack l’Eventreur), tandis que Jojo fait quant à lui la rencontre de Zeppeli, un homme qui sait tout du masque de Dio et est venu former Jojo à une technique particulière, la voie des immortels. Cette dernière consiste à produire et projeter des ondes avec son propre corps, la puissance prenant sa source dans la respiration. Ces ondes permettent aussi de guérir, de briser des rochers, etc. Mais surtout, elles produisent sur les vampires le même effet que les ondes lumineuses du Soleil en tuant ces créatures ! Chaque équipe se renforce donc et, l’auteur ne s’attardant pas trop sur l’entraînement, on passe rapidement aux premiers affrontements entre les deux groupes, tout d’abord contre les sbires, puis contre Dio lui-même... Encore beaucoup d’action et de nouveaux concepts dans ces chapitres dont on ne décolle pas non plus cette fois-ci. Graphiquement, Hirohiko Araki donne encore plus dans le décalage et l’originalité, entre les tenues des protagonistes, leurs poses, leurs façons d’attaquer, ou encore les effets de style à base de déformation bien connus des amateurs d’Hokuto no Ken. Cela n’empêche pas les habituels défauts d’être toujours présents : perspectives pas toujours très réussies, ainsi que le placement des personnages sur certains plans. Globalement, la série continue donc sur la bonne pente qu’elle a empruntée au volet précédent. Vu qu’on s’arrête en plein combat, l’opus suivant est évidemment d’ores et déjà attendu...