L'histoire :
Tous les samedis, le marchand de glaces se rend au pied d’un immeuble : les enfant ses ruent dessus et, une fois leur glace en main, le marchand les emmène en promenade l’après-midi. Tomoki, qui vient d’emménager avec son père, aimerait bien en profiter aussi mais son père refuse catégoriquement. Le garçon va faire un tel caprice que, la semaine suivante, son père accepte de lui acheter une glace et qu’il aille avec les autres enfants. Après cela, Tomoki va avoir un comportement de plus en plus étrange...
Chikako, Minaé et Yukari sont au pied d’une maison dont on dit qu’elle est hantée. Envahie par la peur, Yukari refuse de rentrer dedans mais ses deux amies ne résistent pas à l’idée de faire un tour à l’intérieur. Quelques temps plus tard, Chikako et Minaé ne s’adressent plus la parole pour une raison inconnue. Yukari va tenter de les réconcilier mais cela va causer sa perte...
Nakayama passe beaucoup de temps à écouter un disque chez son amie Ogawa qui refuse de le lui prêter. Un jour, Nakayama finit par craquer et lui vole le disque : il va hélas lui être très difficile de le réécouter tranquillement...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est à la fois avec horreur et délectation que l’on retrouve Junji Ito pour un recueil de nouvelles d’épouvante. Ici, ce sont sept histoires qui nous sont présentées dont le schéma est assez similaire : chaque scénario commence de façon très ordinaire (un enfant qu veut une crème glacée, des filles qui visitent une maison abandonnée, une demoiselle vole un disque...) et l’auteur prend le temps de faire monter la pression avant de nous dévoiler l’horreur des situations. Si la plupart est prévisible, certaines nous réservent des surprises (notamment La chambre du sommeil) et l’imaginaire de l’auteur est une fois de plus à souligner. Même si les graphismes datent un peu (les nouvelles ont tout de même 20 ans), ceux-ci sont saisissants de réalisme et accentuent l’immersion dans les récits. Comme d’habitude, ce recueil ravira donc les amateurs de frissons et de Junji Ito.
