L'histoire :
Dans un café, un usurier discute avec un autre homme qui verse du thé glacé sur un fil. Après cela, l’usurier fait une crise cardiaque et décède. Voilà ce que montrent la caméra de surveillance du l’établissement. La police est perplexe : cela ressemble fortement à un meurtre par empoisonnement mais aucune substance n’est retrouvée dans la nourriture. Toutefois, l’inspectrice Yame ne compte pas abandonner son enquête là. Grâce aux images de la caméra, elle réussit à retrouver l’autre homme filmé ce jour-là. Dénommé Usobuki, celui-ci est tranquillement installé dans un parc avec des chats. Il esquive les questions de Yame mais son regard ne trompe pas : il est bel et bien responsable de la mort de l’usurier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comment Usobuki peut-il tuer un homme sans le toucher ni l’empoisonner ? La réponse arrive rapidement : en le persuadant que sa dernière heure est venue ! Dès lors, on pourrait se demander quel est l’intérêt du récit mais on est vite rassuré sur la question. Déjà, un policier s’obstine à enquêter sur l’homme pour le démasquer et le faire endosser ses responsabilités. Cela reste léger pour le moment mais devrait maintenir une intrigue de fond. Quant aux chapitres, ils dévoilent à chaque fois des portraits terribles : hommes et femmes font appel aux services d’Usobuki qui a une façon très particulière de « convaincre » ses victimes. Les histoires en elles-mêmes et la façon dont elles se déroulent ne manquent pas de variété et ni de suspense. Elles sont bien menées et, si on fait fi du côté un peu surréaliste de l’aptitude d’Usobuki, ce sont de parfaits petits crimes qui se déroulent sous nos yeux avec une organisation vraiment bien fichue. De quoi donner des sueurs froides aux meilleurs détectives ! Quant aux dessins, leur style réaliste et le charisme des personnages rendent tout à fait honneurs au scénario et ne lui donnent que plus d’emprise sur nous. On est donc « persuadé » que cette série vaut le détour !