L'histoire :
Himura est en train de prendre sa douche quand la marque au-dessus de son sein gauche se met à lui faire mal. Elle entend également le vent souffler dehors et se précipite à son balcon sans prendre la peine de s’habiller. La couleur du ciel ne fait place à aucun doute : ils arrivent ! La jeune fille n’hésite pas une seule seconde à se rendre sur les ruines de l’hypocentre où les radiations viennent d’atteindre un niveau toxique. Les ouvriers sur place qui construisent un rempart autour de l’hypocentre reçoivent l’ordre de partir mais Ibuya, un garçon chétif qui s’était évanoui, refuse de partir. En fait, il est un Revenant et attend Himura pour se rendre au cœur de l’hypocentre et détruire les monstres qui viennent de faire leur apparition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite à une catastrophe, un arrondissement de Tokyo est isolé par un mur géant à cause de radiations toxiques, et il y a aussi des monstres appelés Pledge que des jeunes gens, les revenants, sont chargés de tuer. C’est ainsi que l’on suit la belle et pas pudique Himura qui fait équipe avec le timoré et chétif Ibuya. La première chose qui nous frappe à la lecture de ce synopsis, c’est son manque d’originalité car on pense d’emblée à des titres comme Ga-rei la bête enchaînée ou X-Blade, voire même Malicious code. De plus, l’ouverture sur une page couleurs où l’on voit Himura nue tenant un sabre entre ses deux gros seins nous laisse craindre un combo fan-service/action/intrigue creuse. Cela se confirme hélas très rapidement car on accompagne le duo principal dans de multiples missions où Himura dévoile ses charmes accidentellement (ou sans s’en rendre compte) quand ce ne sont pas carrément les monstres qui sont des femmes nues : à part éliminer des vilaines créatures qui surgissent n’importent où, il ne se passe rien. Les scènes d’action apportent du rythme mais la succession de ces passages sans transition ou sans lien dévoile un manque de consistance du scénario général. On nous fait bien comprendre qu’il y a un gros méchant parmi les monstres mais on ignore ce que veut celui-ci et son rôle par rapport à la catastrophe. Graphiquement, les dessins ne sont pas déplaisants, surtout quand Himura est dénudée, mais les scènes d’action ne sont pas toujours lisibles et on a donc du mal à suivre tout ce qu’il se passe. Un premier volume qui ne donne pas envie d’y returner.