L'histoire :
Hikari a fait parvenir une invitation au festival culturel du lycée au grand-père de Kei mais ce dernier n’a pas pu venir. A la place, il a envoyé Aoi Ogata, un jeune homme connu pour écouter n’importe quel ordre en gardant un air complètement inexpressif. Tous les élèves de la S.A. trouvent cela suspect (il s’agit sûrement de l’homme chargé des basses besognes), sauf Hikari qui est remontée à bloc. La demoiselle décide de lui offrir un accueil chaleureux mais Aoi ne va pas se montrer docile : il annonce d’entrée de jeu qu’il est venu voir l’environnement de Kei pour décider s’il fallait le ramener à Londres ou non. En entendant cela, Hikari décide de mettre à profit le festival pour montrer la complicité qui unit les membres de la S.A. Même si les choses ne se passent pas comme prévu, Aoi remarque la solidarité des lycéens mais, hélas, cela ne lui suffit pas : le niveau de leur amitié est trop faible. Cependant, Kei se range du côté de Hikari et annonce à Aoi qu’il ne veut pas quitter le Japon. Le soir, alors qu’elle est sur le chemin du retour, Hikari se fait arrêter par la voiture d’Aoi et ce dernier la kidnappe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que la série commençait à montrer des signes d’essoufflement, ce volume parvient à relancer enfin l’intrigue grâce à l’arrivée d’Aoi Ogata. En effet, celui-ci met la pression à la S.A. car il veut ramener Kei à Londres, quitte à devoir employer les grands moyens comme kidnapper Hikari. Si la plupart des dénouements sont prévisibles, il n’empêche que cela permet enfin à l’histoire d’avancer car Hikari commence enfin à ouvrir les yeux sur ses sentiments. Certes, la demoiselle est lente à la comprenette mais c’est justement cela qui donne matière à créer des gags amusants, tout en offrant un bon rythme au scénario. Par ailleurs, les planches sont bien fournies mais, cette fois, ne sont pas surchargées. Pour le reste, la qualité est très correcte : personnages expressifs, découpage dynamique, décors relativement détaillés... Ce volume parvient donc à relancer l’intrigue et on a envie d’en lire encore un peu plus.