L'histoire :
Sur le toit du collège, Inugami se fait encercler par les sbires de Haguro. Le jeune homme se prend un coup de barre en fer dans la figure, ce qui le fait plier. Tout le monde fronce les yeux à cause du choc mais Inugami continue pourtant de sourire. Un autre voyou tente alors de prendre le relai, armé d’une chaîne cette fois-ci : il s’agit en fait du frère jumeau de l’élève qu’Inugami a envoyé à l’hôpital. Wolf provoque son adversaire qui s’énerve au plus haut point et se met à le frapper, immédiatement suivi par le reste de la bande. Le jeune homme encaisse les coups et le spectacle finit par ennuyer Haguro qui préfère s’en aller. Un autre gars de la bande, furieux d’avoir déçu son boss, veut alors mettre un coup de poing à Inugami mais, au lieu de faire mal au jeune homme, il se casse le poignet...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, la violence laisse ici son emprunte sur tout le récit, qu’il s’agisse de baston ou de viols. En effet, d’un côté, les voyous de l’école s’en donnent à cœur joie contre Inugami qui se laisse faire sans broncher, son insolence attisant la haine de ses camarades. De l’autre, Mlle Aoshika s’intéresse de trop près à Inugami et se demande pourquoi elle est ainsi troublée par le charme animal du jeune homme mais cela va la mettre sur la route d’un pervers. Si les affrontements sont puissants, ce déferlement de violence est captivant et on a du mal à décrocher de la lecture. En revanche, la partie avec le violeur est moins intéressante : cela a clairement été rajouté pour faire plaisir aux lecteurs avec une scène de sexe, mais cela est inutile dans l’histoire. Le scénario est donc sombre et les graphismes viennent renforcer cette impression de noirceur grâce à une forte utilisation du tramage. De plus, les personnages ont tous beaucoup de charisme et on ressent sans problème le charme animal qu’exerce Inugami sur les personnages féminins. Même si l’intrigue laisse parfois à désirer, ce deuxième opus est une lecture assez enthousiasmante.