L'histoire :
Toucher, c’est voler : Lorsqu’elle était plus jeune, Miyuki est tombée dans de l’eau sale et, depuis, elle a développé la phobie de la saleté : par peur des microbes, elle ne peut toucher personne. Un jour, alors qu’elle est dans le métro, elle touche par accident un garçon sans savoir que celui-ci est le nouveau locataire de sa famille et qu’il va tout faire pour l’aider à guérir...
Couple : Le petit ami d’Inaho est un lycéen musicien très populaire mais le manque de démonstration affective de ce dernier frustre un peu la demoiselle. Aussi, lorsqu’ils font une balade dans une barque en forme de cygne sur un lac, Inaho est ravie jusqu’à ce que son copain remarque une belle jeune femme sur la berge. Et cela va empirer quand Inaho apprend que leur embarcation est maudite et que tous les couples l’empruntant finissent par rompre. Cependant, la jeune fille n’est pas du genre à se laisser faire et va aller défier la déesse responsable de cette malédiction...
Hatsuki triangle : A chaque fois qu’elle voit un objet en rapport avec le kendo, Hatsuki adopte le comportement d’un garçon. Ce problème lui gâche la vie, d’autant que le seul garçon qui se montre gentil avec elle fait partie du club de kendo...
Illusions mortelles : La belle Rei a un comportement très froid avec les garçons, ce qui lui attire pas mal d’inimitié. Le jour où son ex-petit ami et une fille qu’elle détestait sont tués, Rei, qui possède déjà des dons extrasensoriels, commence à se demander si elle ne serait pas capable de tuer par la pensée...
Un bleu de 700 jours : En tant que responsable du club d’arts, et comme le veut la tradition, Masumi a désigné un de ses camarades pour préparer le tableau phare de l’expo de fin d’année. Quand la « victime » de ce choix vient se plaindre à la jeune fille, c’est l’occasion pour cette dernière de se rappeler qu’elle était à la place du plaignant deux aux auparavant, lorsque celui qu’elle aimait en secret l’avait désignée pour peindre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grâce à des titres comme Fushigi Yugi (Tonkam) ou bien encore Lui ou rien (Kana), il n’est plus vraiment utile de présenter Yuu Watase. Cette fois, l’auteur nous revient avec un recueil de cinq nouvelles sentimentales plutôt agréables à lire. Mise à part la quatrième histoire qui est plus sombre et violente, toutes les intrigues sont légères et amusantes, et la plupart ont une pointe de fantastique (sauf Toucher, c’est voler qui remplace le fantastique par une phobie bien gênante et Un bleu de 700 jours qui reste à peu près réaliste), et offrent un bon moment de détente. Certes, les évènements sont prévisibles et on devine le dénouement de chaque histoire au bout de trois pages, mais l’ensemble se lit assez facilement, d’autant plus que la narration est maitrisée. Par ailleurs, à part un côté vieillot essentiellement dû au tramage, les graphismes sont semblables à ceux que l’on connaît déjà de l’auteur. Sans aller jusqu’à dire qu’il s’agit de la « best » sélection, celle-ci est néanmoins fort agréable et ravira les fans de l’auteur autant que les amateurs de shôjos.