L'histoire :
La justice et le bien sont deux choses différentes. Pour Kôga Amagi, la justice est ce qui permet de protéger le bien, comme une lame chargée de défendre les âmes innocentes. Seulement, les choses peuvent parfois déraper : après tout, une lame peut blesser et meurtrir... Ce soir, c’est avec son 23ème prototype de la combinaison Alphas que Kôga arpente la ville, en volant au-dessus des immeubles à 100 Km/H. Soudain, il aperçoit une fille de dos en train de se faire embêter par deux voyous. Kôga décide de s’interposer pour venir au secours de la belle. Là, il constate que la victime est en fait un garçon et le manque de répartie du héros provoque l’hilarité des voyous qui finissent tout de même par s’en aller. Le garçon, Tsubasa, ne sait pas quoi dire et ne remercie même pas Kôga qui s’en va à son tour dans dévoiler son identité. A ce moment-là, Tsubasa ignore encore qu’il va bientôt lui aussi vouloir porter la combinaison Alphas pour rétablir la justice...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vendu en pack avec le volume 18, ce Zetman Alphas se déroule avant l’histoire de la série que l’on connaît : Kôga Amagi rêve déjà d’être un super-héros et, avec une petite équipe de scientifiques, il essaye de mettre au point une armure lui permettant de rétablir la justice. La rencontre du jeune homme avec un collégien victime de passages à tabac va changer pas mal de choses. Les amateurs du Zetman (à qui se destine principalement ce roman, car les autres auront certainement un peu de mal à appréhender l’univers de l’auteur) reconnaîtront sans peine les thèmes chers à Katsura puisque, une fois encore, la question de la justice et des super-héros est au cœur du scénario. En effet, l’ami de Kôga va décider de venger une jeune fille et essayer de comprendre ce qui motive réellement Kôga. Si le scénario en soi n’est pas désagréable, on est en revanche plus sceptique sur son déroulement : le prologue est trop long, les personnages sont assez transparents et pas vraiment attachants, les évènements sont prévisibles... Du coup, même si cela se lit assez facilement grâce à un style d’écriture assez fluide, on reste dubitatif sur l’intérêt de ce titre. Du côté des illustrations, on a le droit à une demi-planche couleur (avec textes en anglais), une image au début de chacun des cinq chapitres et, en fin de volume, une représentation des personnages. Bref, c’est un peu trop léger et on aurait aimé en voir plus. Au final, ce roman est assez dispensable et ne ravira que les fans les plus hardus de Masakazu Katsura.