L'histoire :
Shibaki est retrouvé mort dans sa chambre, pendu plus exactement, et la seule autre personne dans la pièce est May. La jeune fille reste prostrée dans un coin, encore sous le choc, et ne cesse de répéter que son père ne s’est pas tué tout seul, ce qui suggère qu’il y a probablement un Evol dans le coin. Amagi, quant à lui, n’est pas du tout ému de la mort de Shibaki et prend cela comme une aubaine : la seule chose qui l’intéressait est que l’homme se soit rendu au centre de recherche. Il explique à Jin qu’il compte passer le corps du professeur dans la machine qui peut lire dans la tête des gens, en espérant que cela lui permette de découvrir tous les secrets de Shibaki, notamment celui du réveil du Zet. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Shibaki y est passé un peu avant sa mort. En effet, Haïtani a en sa possession un exemplaire de la machine et n’a pas hésité à la tester sur Shibaki pour tenter de découvrir où se trouve la pierre rouge qui est la clé du réveil du Zet, en vain. De plus, Haïtani a également fait poster des sentinelles dans tous les endroits où pourrait être cachée la pierre : l’une d’elles est justement devant la demeure des Amagi sans savoir que c’est justement là que se trouve la pierre détenue par Konoha...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la lecture de ce douzième volume, on ne peut que faire un seul constat : la série souffre de plus en plus du syndrome Gantz, c’est-à-dire que c’est très beau graphiquement mais que l’histoire n’avance pas. A part nous révéler que le pendentif que Konoha a ramassé pendant l’incendie est la clé du réveil du Zet, le récit ne nous apprend en effet que peu de choses. Au fond, l’intrigue se contente surtout de reformer les groupes et quelques retrouvailles ont lieu mais il faut bien reconnaître que, pour l’instant, les choses n’ont quasiment pas bougé. Pour ce qui est de nos mirettes, en revanche, on peut dire que c’est tout le contraire tant les graphismes sont au top : le rendu est très réaliste et chaque détail est soigné, qu’il s’agisse des personnages, des lieux ou bien encore des machines. Quant aux scènes d’action, celles-ci sont vraiment impressionnantes, surtout celle de l’explosion de la demeure. Un volume qui manque donc un peu de scénario mais peut-être que les prochains tomes nous le ferons oublier.