L'histoire :
Au menu de cet album :
The guitar from heaven: Celui que l’on appelle « l’inconnu » ne se rappelle ni de son nom ni de sa vie, mais seulement du jour où il a atterri en ville, une guitare à la main, après avoir affronté des diables dans le ciel. Dix ans ont passé depuis ce jour et l’inconnu laisse le temps passer en se demandant ce qu’il fait ici et en contemplant avec dégoût les horreurs de la ville et la laideur des gens...
War: Un soldat exécute sans pitié tous ceux qui résistent à l’invasion de leur pays. Faisant la guerre pour son pays et sa famille, il espère atteindre la centaine de victimes pour l’anniversaire de sa sœur. Cependant, lorsque le compte est enfin atteint, il retrouve la demoiselle morte...
Little girl: Sur le champ de bataille, deux hommes sont en train de se battre quand une bombe explose non loin d’eux. Le choc est si violent que, lorsque l’un d’eux recouvre la vue et ses autres sens, il n’y a plus rien : tout est blanc. Ne sachant s’il est mort ou non, il décide d’avancer vers l’horizon sans vraiment savoir ce qui l’attend...
Retrouvez également des informations sur Benjamin : la réalisation du premier clip de Jena Lee, une interview et une postface, ainsi qu’une galerie d’illustrations.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est toujours avec un plaisir non dissimulé que l’on ouvre un album de Benjamin. Ici, nous avons le droit à trois nouvelles qui, chacune à sa manière, mettent en scène la laideur du monde dans lequel nous vivons : mort, guerre, violence, corruption... Le ton est clairement plus sombre que dans les albums précédents de l’artiste mais la réflexion qui nous est proposée est vraiment intéressante et on aurait tort de s’en priver. Alternant les couleurs de ton rouge pour dépeindre la violence et préférant les nuances de bleu pour les passages les plus sereins, les graphismes sont comme à l’accoutumée un régal pour les yeux (Benjamin maîtrisant à la perfection l’outil informatique) et contribuent à offrir un bon rythme à la narration. De plus, une interview de Benjamin, les dessous de la réalisation du premier clip de Jena Lee et des illustrations diverses viennent compléter l’album : riches en informations et en dessins inédits dans nos contrées, ces bonus sont les bienvenus. Au final, ce titre est plus noir que les autres dans son propos mais n’en demeure pas moins une petite pépite à découvrir.