L'histoire :
Alors qu’il marche dans la rue, Taki se fait aboyer dessus par un chien qui s’est mis à le suivre. La propriétaire, une belle femme assise au café d’à côté, propose alors au jeune homme de prendre le café avec elle pour se faire pardonner du mauvais comportement de son animal. Taki s’apprête à répondre quand surgit Goh qui emmène son partenaire avec lui tout en reprochant à ce dernier de draguer alors qu’ils ont une mission à remplir. Puis les deux jeunes gens se rendent chez un médecin où ils doivent retrouver 2Kg d’héroïne pure. Malheureusement, ce n’est pas de la drogue qu’ils trouvent mais le corps du médecin, abattu d’une balle en pleine tête. Le seul indice qu’ils ont sur ce meurtre est un bout de papier situé sur le bureau du défunt sur lequel est écrit un code étrange : « 40 R ». Cela dit quelque chose à Taki mais il a du mal à se rappeler de quoi il s’agit exactement. Le lendemain, alors que Taki et Goh passent à travers un parc, le chien qu’ils ont vu la veille court de nouveau vers eux. Mais cette fois, l’animal est accompagné d’un homme que Taki reconnaît immédiatement, puisqu’il s’agit de son père adoptif...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que les enquêtes des deux premiers volumes étaient sympathiques à suivre mais pas spécialement innovantes, la relation ambiguë entre Taki et Goh étant principalement au cœur de l ‘intrigue, ce tome change la donne. Commençant de manière standard (les deux jeunes hommes reçoivent un mail avec les informations de leur nouvelle mission), on se rend compte bien vite que l’affaire n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît car le duo de choc va se retrouver face à deux tueurs professionnels très dangereux qui s'avèrent également être les parents adoptifs de Taki. Cela est l’occasion d’apprendre enfin le passé jusque là encore mystérieux de ce dernier : on découvre quelqu’un de plus fragile qu’il n’y paraît mais aussi pourquoi il déteste autant les homos. La relation entre Taki et Goh prend également une nouvelle tournure, faisant de ce volume l’un des plus intéressants de la série. Si les graphismes se montrent tout à fait honorables, tant par la fluidité des scènes d’action que par l’expressivité des personnages, on regrettera néanmoins la qualité d’impression qui donne un rendu souvent moche au tramage, ainsi que les quelques fautes d’orthographe que l’on retrouve ici et là. En tous cas, ce volume marque un tournant et il nous tarde de lire la suite (et malheureusement fin).