L'histoire :
Les membres de l’organisation terroriste qui a assassiné le clone de Kennedy ne sont pas contents car personne ne parle d’eux aux informations, comme si leur acte était insignifiant. Cependant, cela ne les décourage pas pour autant et leur chef suggère de profiter du gala organisé par l’académie Kleio pour passer à la suite du programme. En effet, le gala est également une journée portes-ouvertes lors de laquelle les riches viennent pour se divertir, et cela leur permettra d’infiltrer les lieux plus facilement pour tuer tous les clones. Pendant ce temps-là, Adolf et Shiro sont au chevet d’Amadeus et se demandent comment leur ami a pu en arriver là. Pour Adolf, c’est la peluche de Sainte Dolly qui a sauvé le garçon de la mort et il lui glisse donc de nouveau la peluche dans son lit. Plus tard, le médecin rend son rapport au directeur sans mentionner la fameuse peluche qui se répand de plus en plus parmi les élèves...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Présentant un synopsis de base intéressant, le premier volume nous avait fait une assez bonne impression qu’on espérait voir perdurer dans ce volet, mais ne n’est malheureusement pas le cas. En effet, à part que les terroristes veulent tuer les clones (ce qu’on savait déjà) ainsi que la vraie utilité des peluches Dolly, on n’apprend pas grand-chose et on se contente de voir les personnages en proie à des soucis d’ordre sentimental. Du coup, le récit est bien fade et l’arrivée d’un nouveau personnage (l’administrateur général) ne change rien. Les tentatives de gags ne fonctionnent quasiment jamais et on regarde donc le tout d’un œil placide et déçu. Néanmoins, la deuxième partie relève le niveau car l’organisation des étudiants développe une activité malsaine qui nous laisse entrevoir une suite plus intéressante. De plus, l’arrivée d’un nouveau clone pose également de nombreuses questions dont on a envie de connaître les réponses. Graphiquement, la qualité est là : on sent une certaine application dans le trait et les personnages ne manquent pas d’expressivité, même si on regrette que certains visages aient une forme peu gracieuse. Une suite décevante donc, mais pas encore désespérante.