L'histoire :
Kuroe, Rockswell et Kamiya rendent des comptes aux dirigeants de l’organisation dont dépend l’académie St Kleio sur l’attaque de Striker. Les dirigeants sont en colère, d’une part à cause de l’attaque des terroristes, et d’autre part parce qu’une partie de ces derniers a pu fuir sans rencontrer de résistance. Kuroe s’étonne de voir que l’administrateur parvient à relativement calmer le jeu et qu’il minimise le problème en expliquant qu’il suffit de remplacer les clones tués par d’autres. Il est alors décidé de faire avancer les choses à grande vitesse pour les étudiants clonés. De son côté, Florence observe les gardes inspecter l’école avec des chiens lorsque Shiro et d’autres camarades viennent la trouver pour lui annoncer qu’Elizabeth fait partie des disparus. Pour Florence, il ne fait aucun doute que la demoiselle n’a pas été kidnappée mais est partie de son plein gré avec le groupe de Khi. Leur conversation est interrompue par l’arrivée de Kamiya qui souhaite parler à Shiro en privé pour lui faire une annonce précipitée et qui va tout changer pour le garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Shiro et Adolf mènent la danse dans ce septième volet. En ce qui concerne le premier, on en apprend un peu plus sur son enfance avant qu’il ne doive quitter St Kleio. Là, plutôt que de s’attarder sur sa découverte du monde extérieur, le récit met en avant ce qui est attendu par les autres de Shiro, ce qu’a fait son original, ce que veut faire le garçon et la composition de son nouvel entourage (avec une grosse surprise au rendez-vous). Quant à Adolf, il intègre Striker qui va alors l’utiliser et manipuler la presse pour arriver à ses fins, ce qui va pousser l’académie à prendre des décisions urgentes. Avec tout cela, c’est un véritable changement qui s’opère, tant dans le devenir des personnages que dans l’évolution du contexte et l’orientation de l’intrigue. De fait, on est happé par les révélations, le suspense et les surprises qui redéfinissent la donne et redistribuent les cartes. En outre, le rythme est passablement élevé, ce qui fait que les longues parlottes ne sont pas ennuyeuses un seul instant. Avec tous ces changements, on est conquis par la lecture et on ne cache pas notre enthousiasme à l’idée de lire la suite.