L'histoire :
Vivant avec son oncle dans un restaurant ambulant, Léa, une jeune fille de 15 ans, en a marre de bouger tous les deux ans. Dans de telles conditions, impossible de se faire des amis. Un soir, elle surfe sur Internet après avoir pris sa douche et entend un bruit énorme. Saisissant une poêle, elle aperçoit un jeune garçon chez elle, qu’elle frappe aussitôt. Loin d’être agressif, de dernier lui demande juste de le cacher quelques minutes. Poursuivi par deux membres de la SS (la Section Seven), il prétend être innocent. Léa joue le jeu : lorsqu’un des agents frappe à la porte de la caravane, elle fait bonne figure et prétend ne rien avoir entendu. Une fois l’agent parti, Léa propose un bol de ramen au jeune garçon, Malik, qui a l’air d’avoir très faim. Ce dernier lui raconte faire du break, de la danse hip hop, et faire partie d’un crew. Tout en se parlant, les deux adolescents se rapprochent… mais l’arrivée de l’oncle de Léa marque le départ de Malik. Le lendemain, Léa effectue quelques livraisons pour les restaurants, mais ne pense qu’à ce garçon. Pour cela, elle se rapproche des lieux où se tiennent des battles.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amateurs de danse et de musique contemporaine, Break est une nouvelle série qui risque de vous faire remuer le popotin tout seul. L’idée centrale évoque le principe que la danse hip hop est un affrontement millénaire où la magie a une place importante… Le concept de Break fut d’abord destiné à l’animation, mais par divers concours de circonstances, le titre arrive aujourd’hui en bande dessinée. Scénarisés par Josselin Azorin-Lara et Eric Veschi, l’histoire se focalise sur Léa, une adolescente qui rencontre Malik et s’intéresse à son univers de la danse urbaine. Le récit est plutôt agréable, ponctué de flashbacks mettant en scène un personnage mystérieux qui ne sert néanmoins pas vraiment l’histoire (pour le moment ?). Ces séquences se placent assez maladroitement et viennent casser le rythme de la narration. Dommage, car visuellement Break est assez réussi. Madd montre des influences mangas parfois évidentes (les déformations de visage), suffisamment digérées pour que celle-ci servent bien le titre. Malgré quelques petits défauts, Break demeure une lecture agréable…