L'histoire :
Les habitants de Heartown City sont sous le choc. Leur ville vient de subir de lourds dégâts dont les origines, toujours pas établies, sont auréolées de mystères. Léa, quant à elle, est retenue prisonnière de la Section Seven. Cette organisation secrète traque les utilisateurs de magie, comme la jeune fille, à des fins encore nébuleuses. Léa fait les frais de leurs expériences, puisqu’elle est projetée mentalement dans une sorte de rêve où rien n’a de sens. Elle voit des proches mourir et surtout un être démoniaque qui a l’air d’être son double. Ce dernier l’attaque et la force à esquiver les coups. La simulation s’interrompt lorsque ce clone maléfique enclenche une attaque magique. Léa sort alors brusquement de son songe. Elle comprend que la Section Seven a un seul but : contenir les personnes dotées de pouvoirs, afin d’assurer la sécurité du quidam. Cependant, l’un des membres de l’organisation se tourmente. Il éprouve des sentiments à l’encontre de Léa et ne sait plus quoi faire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Break est une série plutôt étonnante, mélangeant allégrement des éléments issus de la culture hip hop (comme les tenues ou la danse) à un univers largement teinté de fantastique. Ainsi les duels entre les danseurs, appelés des battle, se règlent avec des chorégraphies créant de la magie ! L’originalité du récit est d’emmener Léa, une adolescente vivant avec son oncle, dans cet univers où elle ne connaît strictement rien... et de progressivement lui permettre de développer elle aussi des capacités magiques. La fin du premier opus avait dévoilé une énorme catastrophe qui avait provoqué de gros ravages dans la ville de Heartown City. Cet événement permet aux scénaristes de mettre en avant la Section Seven, une organisation traquant les êtres dotés de pouvoirs comme Léa. Ce second album reste dans la lignée du précédent : agréable mais légèrement maladroit. En effet, la narration est loin d'être parfaite, mais elle a cependant gagné en simplicité et évite les flashbacks trop nombreux et souvent inutiles. Cela permet à Madd de pleinement s’exprimer, visuellement. Le jeune dessinateur offre des planches efficaces, qui souffrent juste d’un léger manque de dynamisme. Une suite plus maîtrisée, donc…