L'histoire :
Il y a 10 ans, un groupe unique naissait : les AC/DçU. Vous rêviez de voir AC/DC, les AC/DçU vous faisait une promesse, qu'ils n'ont jamais trahie, de vous décevoir. Malgré un répertoire brillant de reprises, ils entamaient une tournée assez décevante, fort justement nommée Déception Tour. Leur public en délire peut en témoigner : Stade de France : annulé ; Monster of Rock : annulé ; Wembley : annulé. Heureusement, troquets et Maisons de la Culture leur permettaient d'envoyer du gros son (entendez du gros çon). Capables de s'adapter aussi aux pannes de courant, ils ont même poussé le vice jusqu'à jouer en acoustique si besoin : on parle alors de concerts AC/DChut... Cette BD retrace un peu de leur vie décevante.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le groupe AC/DC ne vous dit certainement rien, il n'y a aucun doute que les AC/DçU ont souvent raisonné dans vos oreilles, popularisant ainsi le répertoire d'un obscur groupe australien. Fort d'une réputation décevante qui n'est plus à faire, les voilà qui sortent un nouvel album, mais de BD cette fois-ci. Toute la presse en parle : pour Tennis Mag', c'est de la balle. Psychologie Hebdo a titré : « On comprend mieux maintenant ». A bon escient, la Revue du Bondage souligne que « c'est fort, c'est bon et ça fait mal ». Vous l'avez donc compris, les aventures de ces zicos en folie sont la promesse d'une lecture assez décevante, dans la droite lignée de leur unique concept. On vous dirait même que C'est du bonbon va vous coller au papier ! Plus sérieusement, Jérôme Eho sait y faire, avec son dessin inscrit à l'école de Frank Margerin. Le dessinateur est comme un poisson dans les eaux troubles de ces doux-dingues troubadours. Avec plusieurs cordes, non pas à sa guitare, mais à son arc (dessin de presse et jeunesse), il ne se cache pas d'aimer dessiner comme les auteurs de sa jeunesse, on pense à Pif Gadget en particulier. Alors on ne peut que vous inciter à embrasser cette cause décevante, en suivant les facéties de ses bons-mauvais garçons condamnés aux répètes à perpette. Autant conclure de manière décevante, en supposant que dans la table des matières, c'est les Watts qu'ils préfèrent !
