parution 01 juin 2023  éditeur Allary éditions  Public ado / adulte  Mots clés Adolescence / Chronique sociale / Education / Humour

Les Cahiers d'Esther T8

L’année des 17 ans, c’est l’année du bac français pour Esther (qui stresse à mort), du BAFA, de la confrontation difficile avec le monde du travail, d’une morne vie sentimentale. Dans la lignée des précédents tomes : sympathique et joyeux.


Les Cahiers d'Esther T8, bd chez Allary éditions de Sattouf
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Allary éditions édition 2023

L'histoire :

Esther rentre en première. Elle est toujours au lycée Royal à Paris, peuplé d’élèves riches qui viennent en pantalons de pyjama Ralph Lauren ou en chaussons Dior. Elle fait partie des élèves « pauvres » de sa classe, mais rien d’équivalent avec son amie Cassandre, qui vit seule avec sa mère fauchée. Les deux jeunes filles n’ont pas beaucoup de succès avec les garçons, mais restent attentives aux occasions. Esther continue de faire du baby-sitting, notamment avec Constance, une petite fille de huit ans sérieuse et passionnée de préhistoire. Son amie Léa, la super-canon, est toujours avec Boz, pseudo-dealer bellâtre du lycée, rappeur à ses heures, qui permet à la jeune femme d’intégrer un monde dans lequel elle veut travailler plus tard. Esther nous parle de ses profs, souvent engagés à droite, ce qui fait réagir les élèves, mais aussi à gauche, ce qui les fait moins réagir. La crise de la cinquantaine de son père l’amène à faire plus de sport, il est musclé comme un Golgoth. Les élections approchent, avec les repas familiaux tendus à cause du grand frère de droite, l’éclosion d’Eric Zemmour et la montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

La petite Esther, fille (anonymée) d’amis de Riad Sattouf, continue de grandir sous les yeux du dessinateur, auteur de l’iconique Pascal Brutal ou de l’Arabe du Futur. Esther bénéficie d’une structure familiale très stable qui lui permet de vivre une vie sereine. Ses parents sont aimants et assez stricts, mais ils ont confiance en elle. Ils ne sont pas riches, mais lui permettent de vivre une vie sereine. La jeune fille a la tête sur les épaules, ce qui donne une héroïne agréable à suivre et attachante. Ses histoires ne sont pas toujours folles, mais le regard frais donné sur la vie est toujours aussi plaisant à lire. Contre la guerre, aide les gens en difficulté, ne touche pas à la drogue, veut devenir libraire (bon, il y a huit ans, elle voulait devenir chanteuse de rap)… On aimerait tous l’avoir comme fille. Les histoires en une page se succèdent inlassablement depuis huit ans, avec bonheur. Le style de Sattouf, tout en simplicité et en souplesse, fonctionne toujours aussi bien dans sa bichromie presque légendaire. Le traitement des émotions, surtout, très cartoonesque, garde la patte des années Fluide. Comme après chaque album, on en redemande.

ISBN 9782370734679