L'histoire :
Drakka se réveille au fin fond d'une crevasse. Son maître s'est sacrifié pour le protéger et il y a laissé la vie. A New-York, Diego Arkinson, le frère de Drakka, que tout le monde surnomme la Hyène, s'est emparé de l'Empire de son défunt paternel. Il dirige l'organisation mafieuse d'une main de fer et fait même créer un nouveau garde du corps. Drakka est parvenu à sortir des entrailles de la Terre, mais ses instincts de vampire ont pris le dessus sur sa propre conscience. Le jeune garçon se jette sur les créatures et autres humains pour s'abreuvoir de leur sang. Lucie l'aperçoit au coin d'une rue et essaie de renouer le contact avec son ami. Avec Drakka et son frère, elle compte bien quitter cette ville maudite de Balach. Leur destination : New York ! Pas sûr que la Hyène apprécie leur arrivée, vu qu'il a tout fait pour tuer son frangin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus de Drakka offrait de belles promesses. Sur un rythme effréné, les lecteurs avaient découvert un univers foisonnant, qui mélangeait action, horreur et humour avec un visuel très travaillé. Dans cette suite, les auteurs n'ont pas changé d'optique. Ils poursuivent la quête du jeune vampire Drakka et l'envoie cette fois à New-York, accompagné de Lucie et de son frère. Là-bas, la Hyène a la main-mise sur le crime et dirige ses affaires d'une main de fer. Frédéric Brrémaud livre un divertissement efficace, alternant les genres. Hélas, ce second volet manque de contenu. Les rebondissements s'enchaînent si vite qu'ils perdent de leur impact. Prévue à l'origine en 3 tomes, la série s'achève finalement avec cet opus. Faute de ventes ? Entre un combat expéditif et une conclusion coup de poing, le récit aurait pu être plus solide. En tout cas, les dessins de Lorenzo De Felici restent toujours très bons. Son trait est soigné et légèrement anguleux, ses cadrages assez spectaculaires. Drakka réunit donc des qualités contrastées. Une demi-déception, au final.