L'histoire :
Une collection de dessins parodique met en scène des icônes graphiques de la culture populaire, publicitaire ou cinématographique, dans des situations absurdes, parodiques ou croisées. Par exemple, Spiderman est coincé sur le canapé de sa mamie qui a besoin de sa production de fils provenant de son poignet pour finir de tricoter un petit pull… Autre exemple : Le nounours de Bonne nuit les petits descend de son nuage pour dealer avec Gaston Lagaffe. Toujours propulsé par sa légendaire dégaine nonchalante, ce dernier accepte un sachet de « sable spécial » réputé pour aider à faire dodo… Ou encore : le Tigrou de Winnie l’ourson, la peluche et ami imaginaire de Calvin et Hobbes, et le tigre Frosties de Kellogs® se retrouvent à une soirée déguisée. Ils trinquent en s’avouant le ridicule de la situation : ils sont tous déguisés pareils… Dernier extrait : La vache de la Vache qui rit® complote avec la vache Milka® : elles n’en peuvent plus de ces couleurs de pelages abominables.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Bac@BD avaient déjà livré en 2011 un premier recueil d’Enfer et parodie. Rappelons le concept, qui propose de détourner ou de mélanger, à travers un prisme absurde et parodique, des icônes dessinées de la culture BD, ciné, télé ou publicitaire. Monsieur Malabar, Batman, Zidane, Dark Vador, Super Mario, Terminator, les Simpson ou Tintin peuvent ainsi se retrouver tournés en ridicules dans une même case (c’est un exemple). Les auteurs récidivent aujourd’hui, car visiblement, il restait encore beaucoup de pistes à exploiter ! L’exercice semble même infini, surtout quand on ne pratique pas trop le filtre de la sélection… « Irrégulier » est en effet le qualificatif qui caractérise le mieux ce second opus. Certains détournements sont plutôt bien vus… pour la majorité, on sent que les auteurs ont un peu forcé leur talent, sans inspiration ultime. Or il en va de même pour le dessin : si les protagonistes sont plus ou moins bien recopiés à partir de leur chara-design de base, le dessinateur ne se foule guère pour leurs décors ou leurs raccords graphiques. L’album demeure tout de même « rigolo » et léger. Il ravira surtout un large public, composé du cumul des fans de toutes ces icônes pop’…
