L'histoire :
L’algue de lune : C’est l’été. Et tandis que Maxime préfère lire à l’ombre d’un gros arbre, Lise et Gullia s’apprêtent à vivre leur première plongée pour découvrir les fonds marins. C’est leur ami biologiste, le professeur Risborouf, qui leur a lancé l’invitation. Ils doivent en particulier observer la prolifération inquiétante et soudaine de la Spirulina Bedia, une algue redoutable… L’immersion dans ce monde jusqu’alors inconnu est un émerveillement… jusqu’à l’arrivée d’un drôle de requin et de deux vieilles connaissances particulièrement déterminées dans un étrange et néfaste projet…Le grenier du monde : Gullia a été désignée comme ambassadrice de sa région pour se rendre sur l’île nord canadienne d’Ellesmere. L’endroit accueille le plus gros grenier du monde, taillé dans la glace à 90 mètres sous le sol. Ici sont stockées toutes les semences que tous les pays veulent conserver pour les générations futures au cas où… Gullia n’est pas seule. Elle retrouve sur place d’autres représentants tels Zoraya, Ronan et Tomoko. Les enfants sont pris en charge, pour la visite, par Clovis, qui ne tarde pas à les accompagner dans la salle principale gérée par un ordinateur capricieux…
Le collier Garathavna et Le monde de Tomoko complètent ces nouvelles aventures.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Incarnant avec brio les valeurs écolo-environnementales sur la chaine câblée Gulli, la sympathique petite Gullia nous offre 4 nouvelles petites aventures sur un rythme endiablé. Elle est toujours prioritairement accompagnée par Lise et Maxime, et ce sont les fonds marins, la banquise canadienne, un collier Sri Lankais maudit et la technologie high-tech qui sont prétextes à péripéties. L’angle instructif est un bon départ d’intrigue dans la plupart des aventures (prolifération néfaste d’algues sous marines ; grenier de glace servant à stocker toutes les semences que l’humanité souhaite préserver ; astronomie…). Néanmoins l’ensemble est bien souvent trop rapidement bouclé et ne devrait satisfaire que la partie la plus jeune du public visé. Pour autant, l’intention humoristique est bonne, les personnages attachants, pour une narration plutôt « pêchue ». On retrouve avec plaisir Rekto et Werso, les jumeaux fabuleusement idiots et on fait la connaissance, pour 2 aventures, d’une nouvelle amie, la gentille Tomoko. Au regard du gros capital sympathie développé, on regrette infiniment que les scenarii ne se révèlent pas plus inventifs, ou tout au moins un peu plus travaillés. Car à continuer ainsi, la série risque de tourner rapidement en rond. Le dessin cartoonnesque fait convenablement l’affaire. D’abord centré sur les personnages et dédié au rythme, il oublie cependant parfois de faire l’effort et de prendre le temps de détailler…
