L'histoire :
Un jeune homme se réveille sur un champ de bataille où les victimes se comptent par milliers. Après la surprise d'avoir survécu malgré une lance planté en plein torse, le guerrier se rend compte qu'il ne sait pas du tout ce qu'il fait là. Mais ce n'est pas tout... il ne sait pas non plus qui il est et comment il s'appelle ! Parcourant les charniers de morts en espérant retrouver ses esprits, l'homme croise la route de trois détrousseurs de cadavres. En discutant avec eux, il apprend qu'il est un templier, reconnaissable à l'armure qu'il porte. Il découvre aussi qu'une guerre est en cours entre les armées impériales et les templiers. Ensuite, les hommes lui conseillent de se diriger vers Amadis, la ville sainte, pour retrouver les siens. Toutefois ces voleurs ne lui faisaient la conversation que pour détourner son attention et tentent maintenant de l'éliminer ! Avec un brin de chance et de maladresse, l'amnésique remporte le combat et laisse ses ennemis morts, avant de prendre la route de la ville sainte. Le chemin jusqu'à Amadis semble long. Le templier rêverait d'avoir un cheval pour aller plus vite... C'est à ce moment-là qu'un cavalier déboule face au chevalier et se tue accidentellement en tombant de sa monture.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Olivier Gay (Kael, Métamorphes, Nécromants...) propose une aventure humoristique dans un univers de fantasy. On suit les mésaventures d'un amnésique chanceux et (presque) immortel. Alors qu'on sait que des dieux en ont après lui et souhaitent voir sa mort, il se met à la recherche de ses souvenirs et de son identité. Rapidement, cet antihéros va croiser la route d'une voleuse qui va tenter de l'aider. Hélas, contrairement à lui, cette dernière est plutôt poursuivie par la poisse... Sans en dévoiler davantage, cette histoire se révèle plaisante par son originalité et son humour décalé. La mise en images est signée par Geyser (Démonistes, Omnopolis, Androïdes 2...), dans un style caricatural. Le dessinateur propose des graphismes renforçant le comique décalé des situations gaguesques, alors que ses scènes d'action et de bataille sont fluides et réussies. Le découpage offre de nombreuses grandes cases. C'est efficient et pose adroitement les décors et l'univers. Les couleurs sont elles aussi de bonne facture et finalisent le tout comme il faut. Pour conclure avec cette nouvelle histoire complète, Olivier Gay nous offre un album fun et amusant.
