L'histoire :
Sacha et Clementine sont sur la route des vacances. Mais soudain, Clémentine freine brusquement : elle a oublié d’aller chercher son amie Chantal à la gare ! Sacha est perturbée en ce moment, car sa maman lui prend la tête. Et avec son couple, ce n’est pas la fête non plus : la preuve, ils se prennent un peu la tête pour cet oubli. Finalement, ils arrivent devant la gare : Chantal les excuse pour leur retard. Mais pendant ce temps, Naori et Guillaume sont arrivés seuls devant chez Antoine. Eux sont à l’heure, mais ils n’ont pas de nouvelles de leurs amis Clémentine et Sacha. Le souci, c’est qu’ils ne connaissent pas leur logeur : Antoine est un ami de Clémentine, donc la situation est un peu embarrassante. Arriver chez lui alors qu’ils ne se connaissent pas du tout est un peu gênant. Le problème, c’est qu’ils sont garés face à la maison, donc ils se retrouvent devant un dilemme : rester dans la voiture et ne pas déranger Antoine ou sonner à la porte alors qu’ils ne le connaissent pas. Guillaume prend son courage à deux mains et décide de sonner à la porte. Ils sont très vite rassurés car Antoine les accueille chaleureusement. La discussion s’engage et elle promet d’être animée et passionnante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Six tomes pour cette série atypique et si particulière. Évidemment, le cadre de l’histoire se répète sans arrêt : des personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent et en viennent à discuter sur des choses fortes et profondes de la vie. Le lien entre les tomes se fait par des personnages que l’on retrouve, mais on ne les voit pas vraiment évoluer totalement. Preuve que tout ceci n’est qu’un prétexte à des réflexions en tout genre sur la vie. L’ajout d’une asiatique dans la galerie des personnages permet de rajouter quelques passages poétiques, zen et exotiques. Ce tome se démarque néanmoins avec une question des plus importantes : comment trouver le bonheur ? C’est là où les Beka laissent parler leur talent de psychologues et de cœur avec des dialogues riches et tout en subtilité pour une morale jamais appuyée et toujours positive. On pourra critiquer le fait que l’on aborde rapidement certaines notions fortes et de façon terre à terre, mais cela peut aussi servir de petit guide personnel et de belle entrée en matière à une réflexion plus avancée sur le sens de l’existence. La douceur du graphisme de Marko correspond parfaitement à cette hymne simple mais juste de la vie et de l’importance de réfléchir correctement pour mieux vivre. Ne vous demandez plus « c’est quand le bonheur ? » mais « c’est quoi le bonheur ? »