L'histoire :
Naori a pris une grande décision : elle veut tout quitter et partir loin d'ici. Son double intérieur se rit d'elle et lui rappelle que la dépression ne disparaît jamais totalement, même si on la fuit. Pourtant, la jeune japonaise est sûre d'elle et part. Dans le même temps, à Paris, Guillaume et Solène, en couple, se préparent à partir en voyage à Bali. Solène est très excitée de retrouver son groupe spirituel et de plonger encore plus profond dans la recherche de l'esprit. Pour ce faire, elle prend une pierre, le dodécaèdre, pour stimuler ses chakras. Elle offre à Guillaume un octaèdre, mais il refuse de la prendre. Il ne croit pas à tout ça et ne part en voyage que pour profiter de ses vacances et être avec elle. Il part alors pour acheter à manger. Solène lui recommande de faire attention car il se perd trop souvent. Il pense pendant le trajet à ces pierres et de ce que, lui, veut profondément dans la vie. Il n'est pas comme elle, mais a-t-elle vraiment tort de chercher un sens à l'existence ? Perdu dans ses pensées, il se perd une nouvelle fois dans Paris ! Le lendemain, c'est le grand départ et ils retrouvent tout le groupe d'amis de Solène. Arrivé à Bali, c'est la catastrophe. Le chef de groupe Jean-Eudes et Guillaume ne retrouvent pas leur valise. Guillaume se propose de rester et laisse le groupe partir, car ils ont une rencontre importante. Ce choix va changer sa vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatrième tome du Jour où est aussi celui du renouveau. On abandonne en effet Clémentine à son destin, pour aborder de nouveaux personnages. L'histoire reprend les mêmes ficelles scénaristiques que les tomes précédents : un jeune homme, Guillaume, part en voyage. Lassé de sa vie actuelle, un petit incident va le faire dévier de son plan de voyage et il va faire une rencontre qui le changera à jamais. Une occasion nouvelle donc d'aborder d'autres thématiques sur la psychologie humaine et le bien-être intérieur. Si le procédé est toujours un peu artificiel et devient répétitif du coup, le traitement de fond est toujours aussi superbe et plein de finesse et de justesse. Les questions abordées vont en intéresser plus d'un. Les Beka abordent en effet le thème de la dépression, de la solitude, de la quête du bonheur et du cheminement personnel. Un message fort et puissant, notamment avec la question du « scénario personnel », qui fait que l'on s'invente une histoire de notre vie, en lien avec notre passé et notre rencontre. Il y a toujours aussi un personnage sage et philosophe, profondément spirituel. Il faut le reconnaître, ici, Dharma est certainement le plus fascinant de tous. Les personnages sont également touchants, sublimés par le trait délicat et tout en rondeur de Marko. La série reprend toujours un peu les mêmes sentiers, mais elle vous montre toujours une belle voie à suivre. Simple mais beau... Comme la vie !
