L'histoire :
La peur du loup : Déborah la soigneuse et Lenny le conservateur du zoo font un petit tour en voiturette dans l’espace réservé aux loups du parc des animaux disparus. Il y a le loup de Terre-neuve, disparu à cause de la baisse de la population des caribous ; le loup des montagnes rocheuses méridionales éteint en 1935 ; le loup japonais qui s’est éteint en 1905. On y trouve également le loup des montagnes Mogollon, une sous-espèce du loup gris parti avant 1935 ; le loup gris du Texas ; ou encore le loup des terres Victoria, victime de chasses excessives. Pour Deborah, il y a un problème d’adaptation avec le loup d’Hokkaido. Ce dernier, qui a été victime d’une campagne d’empoissonnement pour être éradiqué, est tellement méfiant pour se nourrir qu’il lui faut un goûteur.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le zoo des animaux disparus est un peu une arche de Noé : dans cette réserve vivent des espèces animales vulnérables, voire éteintes. Dans ce 4ème tome, on retrouve une majorité de singes, comme le Capucin Ka’apor, les Gorilles des plaines de l’Est, le Langur doré, mais également d’autres animaux comme le Saola, la mouche Gyaptée à tête oranger, la salamandre aveugle du Texas ou la tortue à nez de cochon. Avec des gags en une page, cette série humoristique sensibilise le jeune public à la 6ème extinction de masse d’espèces animales. Cette crise biologique est souvent du fait de l’homme ; et ce message est infusé dans la majorité des gags. Avec un ton résolument humoristique, il y a fort à parier (et à espérer) que cette sensibilisation à des enjeux écologiques fondamentaux trouve un écho favorable auprès des jeunes générations. Les chutes sont parfois prévisibles, mais on passe un moment de lecture agréable. Pour certaines espèces évoquées, la planche s’achève sur une fiche d’identité où l’on retrouve en quelques lignes des informations fondamentales. Le dessin caricatural et gros-nez sied parfaitement à la tonalité de l'album.