L'histoire :
Prisonnière dans la citadelle du Haut-Koenigsbourg depuis deux semaines, Audrey Remington va être pendue sous les ordres du redoutable colonel Eckermann, chef du département IIIB en France. Alors qu’elle se tient sur l’échafaud, la corde au cou prête à se tendre, un coup de feu l’arrache de sa potence. Il s’ensuit une fusillade, tandis qu'Audrey termine sa chute dans un side-car en compagnie de son amie Louison. Pendant ce temps, Kathryn joue de la gâchette pour faire diversion et laisser le temps à Louison de quitter la place au plus vite. Quelques minutes plus tard, elle rejoint le side et les trois artilleuses à nouveau réunies prennent la fuite, loin de la forteresse. Elles rejoignent de l’autre côté de la frontière l’armée française et le capitaine Jules Bormange, avec qui elles ont passé un marché pour réussir la libération d’Audrey. En effet, en échange des moyens nécessaires donnés par la France, elles donnent la Sigillaire au capitaine. Une semaine plus tard, les Artilleuses se trouvent chez Barillet pour un repos bien mérité tandis que les gendarmes sont à l’œuvre pour remettre la maison dans son état d’origine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce troisième et dernier tome de la série des Artilleuses, Pierre Pevel et Willem concluent leur grande aventure dans le Paris des merveilles. Les artilleuses vont enfin découvrir (ou presque) qui tire les ficelles du vol de la Sigillaire et les conséquences engendrées par ce larcin. L'affaire se complexifie : il s'agit d'un complot ourdi pour déstabiliser le royaume d’Ambremer. Pevel donne les clés de l'enquête dans laquelle les Artilleuses se retrouvent mêlées à leur insu. Français, allemands et elfes s’en mêlent afin de tirer au clair cette machination. Nos trois ladies aux caractères bien trempés, mais surtout bien armées aussi, savent vraiment se sortir des situations les plus inextricables, voire certaines sans issue. Les scènes d’actions ne manquent donc pas, les rebondissements sont nombreux et donnent beaucoup de dynamisme à cette aventure. Comme pour les albums précédents, Willem assure une partition graphique impeccable. Son trait caractéristique colle parfaitement à la tonalité fantastique du scénario. Les décors, les machines et les personnages humains ou fantastiques caractérisent cette série de main de maître. Cette fin de cycle tumultueuse se termine par une belle explosion. Les artilleuses ont-elles réellement dit leur dernier mot ?