L'histoire :
L’Entraîneur a décidé de confier une mission particulière à nos chers joueurs de rugby de Paillar. Le club a en effet décidé de renouer le contact entre les joueurs cadets de rugby et les joueurs de Trévise en Italie. Le voyage promet d’être sportif et animé. L’Entraîneur a décidé de proposer aux joueurs seniors d’accompagner les jeunes. La Couâne, Loupiote et La Teigne s’amusent donc en repensant à leur voyage à Venise quand ils étaient jeunes : à cette époque, ils sortaient secrètement en boîte de nuit et faisaient les 400 coups. Cependant, ils comprennent que les adolescents d’aujourd’hui risquent de leur faire subir ce qu’eux avaient fait, il y a une vingtaine d’années ! En effet, les jeunes ne sont pas des tendres : Le Furet, La Roquette et la Ventrêche sont prêts à s’amuser comme ils l’entendent. Le départ semble pourtant normal : les parents disent au revoir à leurs enfants qui se montrent adorables mais le voyage risque d’être beaucoup plus mouvementé ! Heureusement que les adultes de Paillar sont restés de grands enfants...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un club de rugby ne meurt jamais, pas plus que la série sur le rugby en bande dessinée. Les rugbymen de Paillar reviennent donc dans de nouvelles aventures comiques. Les recettes sont toujours les mêmes : des dialogues où l’on ne cesse de rouler les « r », des gags un peu faciles et des allusions incessantes à la fête et aux plaisirs de la vie. Le rugby est décidément beaucoup plus assimilé à la troisième mi-temps qu’aux deux premières ! Cependant, la série se renouvelle quelque peu avec une idée sympathique : les seniors doivent cette fois accompagner des adolescents aussi fêtards et espiègles qu’eux. L’échange entre les deux générations donne lieu à des situations cocasses et originales. C’est également l’occasion de revenir sur le passé glorieux de nos héros du ballon ovale, un passé marqué par les coups, les bières et les boîtes de nuit ! Régulièrement, les adolescents font des bêtises, mais les chutes fonctionnent souvent sur le fait que les adultes sont encore plus enfantiles que ceux qu’ils surveillent. Si le rythme est intéressant et le fil conducteur attachant et prenant, les chutes qui ponctuent chaque planche ne sont guère surprenantes. L’humour souffre toujours autant d’inefficacité, malgré une histoire bien menée. Heureusement, le dessin de Poupard est toujours aussi vivant et animé. Les personnages sont très bien incarnés et l’ensemble demeure donc ultra efficace. Une recette qui est calibrée pour la jeunesse et le succès facile : essai transformé ?
