L'histoire :
Marine, petite chipie aux cheveux blond bouclés, adore taquiner sa grande sœur Wendy et elle le prouve. Par exemple, le mercredi matin, elle se lève exprès à 7h30 pour narguer sa sœur qui part au collège, pendant qu'elle peut rester à la maison. Lorsque Wendy s'achète de nouveaux vêtements, Marine sait que c'est elle qui les mettra par la suite… Ou encore lorsqu'elle fait croire que ce sont les playmobils qui fouillent les affaires de sa grande sœur pendant son absence. Mais Wendy n'est pas en reste et trouve toujours le moyen de se venger : en se faisant les ongles juste avant l'heure de manger pour que soit Marine qui mette la table. Ou en la piégeant pour lui faire déblayer l'entrée de garage enneigée à sa place. Mais aussi en jouant à cache-cache avec elle… sans la chercher ! Lorsqu'elles ne se disputent pas et jouent calmement, elles finissent tout de même par se chamailler « pour de faux », pour être sûr que leurs parents ne pensent pas qu'elles ne s'aiment plus. En ce moment, la famille accueille un nouveau pensionnaire, Darwin, le petit chien des grands-parents en vacances. Si au départ, chacune souhaite s'en occuper à temps plein, très vite, elles se lassent et se disputent pour ne plus avoir à le promener…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour qu'une série humoristique fonctionne, il faut une bonne idée de départ. Nulle doute que l'auteur, William, l'a eu en créant les Sisters. En effet, en mettant en scène ses propres filles dans leur quotidien et en s'associant au scénariste Cazenove pour cosigner les gags, il a créée une vraie série intergénérationnelle. Non seulement elle fait mouche auprès des enfants qui se reconnaissent dans ces chamailleries, mais aussi auprès des adultes qui trouveront écho de ces situations dans les relations avec leurs enfants (ou leurs souvenirs d'enfance). Dans ce quatrième tome, les auteurs misent toujours avec efficacité sur la relation conflictuelle entre les deux sœurs, due à leur différence d'âge. On ressent néanmoins toujours l'amour qu'elles se portent mutuellement à travers leurs disputes. Un nouvel élément déclencheur vient s’ajouter aux gags : le petit chien Darwin, permettant dès lors de varier un peu les gags. Les expressions de Marine (voir le titre) sont elles aussi toujours de la partie et ne manqueront pas de faire sourire. Mais ce qui amplifie encore l'efficacité du concept, ce sont bien entendus les dessins de William, toujours plaisants et truculents à souhait, qui donnent un réel impact aux gags grâce (aussi) à la très bonne colorisation. Décidément une excellente série !
