L'histoire :
Lorsqu’on s’appelle Laurent Jalabert et qu’on cherche un terrain d’entrainement pour ne pas se rouiller les articulations, mieux vaut ne pas fréquenter les petites départementales qui sillonnent Pignon-sur-Rut. La preuve, puisqu’en croisant deux des éminents membres du Guidon’s Club, le célèbre champion se voit contraint d’entrer en collision avec le plus maladroit des deux. Le voilà donc réveillé sur un lit d’hôpital, avec un plâtre à la jambe et un terrible mal de crâne pour compagnons. L’équipe complète de télévision qui l’accompagne habituellement sur le Tour de France a beau être venue lui faire un petit « coucou », « Jaja » broie du noir. Pourtant, 3 jours plus tard, les choses prennent un tour nouveau lorsqu’une nouvelle maladresse de Rustine permet à Laurent Jalabert de découvrir l’arnaque dans laquelle il est tombé quelques jours plus tôt…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette dixième grimpette sur la selle profilée des VéloManiacs est l’occasion de côtoyer l’un des plus fameux champions français de la petite reine. En effet, Laurent Jalabert en personne joue les guest-star dans cette série humoristique sur pédalier. Notre « Jaja National » ne se contente pas d’une petite préface avec bel autographe pour de vrai. Il devient carrément l’un des protagonistes principaux des saynètes humoristiques, aux côtés de nos habituels inénarrables sprinteurs de Pignon-sur-Rut. La présence du mazamétain, numéro un mondial de la discipline de 1995 à 1997, constitue évidemment le fil rouge de ce nouvel opus. Pour autant, la mécanique habituelle ne changera guère de braquet pour offrir sa combinaison de situations déclinant la gamme cycliste sur sa plus large partition. Aux angles coutumiers (les combines pour alléger l’entrainement, la relation fusionnelle avec la machine, les fifilles coquettes sur les vélos, les « exploits » sportifs divers et variés…), la présence de cette star dans le staff ajoute un léger renouvellement. Mais une fois encore, on ne peut pas dire que les gags soient des plus percutants et qu’ils satisferont plus facilement les amateurs du genre plutôt qu’un public plus exigeant. La partie graphique est du même niveau : principalement caricaturale, avec un petit bémol en ce qui concerne la représentation de Laurent Jalabert...