L'histoire :
À l’école de magie de Boudboa, c’est l’effervescence : tout le monde se prépare à sa façon au grand bal des sorciers. Pour Louise, c’est le moment le plus important de l’année, elle ne rêve que d’une chose, que Tiago lui avoue ses sentiments pour elle. D’ailleurs, les cavaliers, nombreux, ne ratent pas une occasion pour inviter de façon spectaculaire leur future cavalière. Ainsi, Eléonore voit des elfes apparaître devant elle, en chantant, afin de déclarer la demande de Gustin de la classe de botanique. Elle s’empresse d’esquiver la demande. A ce moment, Tiago arrive. Louise n’a d’yeux que pour lui, elle s’empresse de savoir s'il a déjà fait sa demande à une cavalière. Il vient d’ailleurs d’envoyer une demande, mais n’a pas encore de réponse. Marie-Angèle, elle, n’a pas froid aux yeux, elle n’attend pas qu’on l’invite. Elle aperçoit Gabriel, l’interpelle et lui force un poil la main pour qu’il devienne son cavalier. Eléonore, Louise et Tiago en restent bouche-bée. Le lendemain, Louise est très en colère, elle n’a toujours pas d’invitation. Elle pense que les hiboux conspirent contre elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second tome, Maxe L’Hermenier et Yllya confirment la volonté de mettre en route une série pour les jeunes lectrices fans de... sorcellerie. Cette fois, il s’agit d’une histoire complète au cœur de l’école de sorcellerie de Boudboa. Un évènement majeur se prépare,pour les deux copines, Eléonore et Louise sont dans les starting-block : le bal. Or qui dit bal, dit cavalier qui va les accompagner. Evidemment, rien ne se passe comme prévu entre les deux copines. Crêpage de chignons, mauvais sorts et autres phénomènes étranges vont pimenter ledit bal. Rien de nouveau sous le soleil dans ce tome dont le scénario très basique n’emporte guère à la lecture. L’humour facile reste la clef de voûte, avec de nombreuses situations rigolotes teintées de sortilèges ras les pâquerettes. Au dessin, Yllya use d’un trait très fortement inspiré du manga, plutôt pauvre en décors mais suffisamment dynamique dans la mise en scène pour capter à la lecture.Il s’agit bien sûr d’une série jeunesse humoristique très ciblée pour un lectorat fan, à la base, d'aventures de sorcellerie en tous genres.