L'histoire :
Eléonore lit un article fort intéressant dans un magazine, qui dit que l’on doit accepter les défauts de ses amis pour vivre une vraie amitié. or pour elle, ses amis n’ont pas de défauts. Quoi que, en y réfléchissant bien, Eléonore remarque que son amie Marie-Amélie est mauvaise perdante, son pote Tiago sent mauvais des pieds, Isabelle chante comme une casserole et Gabriel ment à longueur de journée. Elle, pourtant, a beau réfléchir sur son propre cas, elle ne se trouve pas de défaut. Son amie Louise, en revanche, connait bien le défaut d’Eléonore : elle parle à longueur de journée à qui veut bien l’entendre. D'ailleurs, ce n’est pas la peine de lui confier un secret. Louise peut en parler, car après avoir découvert le costume de Tiago pour le carnaval des sorciers, elle a confié ce secret à Eléonore. Une fois la soirée du bal arrivée, Louise a eu la mauvaise nouvelle de voir tous ses amis déguisés de la même façon qu’elle et Tiago. Eléonore n’a pas tenu sa langue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les auteurs Maxe L’Hermenier et Yllya présentent une nouvelle série humoristique qui met à l’honneur une jeune sorcière du nom d’Eléonore. Cette jeune sorcière possède un « super-pouvoir » en contre-pied des habituels : celui d’être une vraie pipelette. Pour construire le cadre de cette nouvelle série, Max L’Hermenier s’inspire fortement de l’univers d’Harry Potter. Le décor est planté, une bande de sorciers évoluent dans une école de magie nommée Boudboa. On y suit les pérégrinations de Miss Pipelette au gré des nombreux gags en une planche qui ponctuent l'album. Le dessin d'Yllya colle parfaitement au registre de la série : le chara-design est inspiré des manga, avec de gros yeux et des décors allégés. En revanche, l’humour, clef de voûte de l’ensemble, reste au ras des pâquerettes. Rien de transcendant, ni de très nouveau, dans cette série destinée aux jeunes filles. L’originalité fait cruellement défaut et les thèmes humoristiques abordés sont eux aussi éculés. Enfin, l'aspect fantastique développé avec la magie ne colle pas du tout avec des personnages dotés de téléphones portables et d’ordinateurs. Un curieux mélange des genres...
