L'histoire :
A la dérive : Devant une représentation de la Pangée, Léa explique qu’à son origine la Terre n’avait qu’un seul continent. Puis ça a commencé à se craqueler pour se diviser. C’est ainsi que la dérive des continents a débuté et qu’aujourd’hui ça continue. Et le père de Léa de rétorquer qu’avec ce phénomène, il va être difficile de réduire la pollution des transports si les distances s’allongent…
Ça marche : Le père de Léa explique à un de ses amis qu’il a arrêté de faire des marches pour le climat. Il s’est rendu à Stockholm, Bruxelles, Paris trois fois ! Et son camarade lui demande si cela sert à quelque chose. La réponse de celui qui endosse habituellement le costume de Super Environman est sans appel : cinq kilos en moins et un ventre plat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Léa est une petite fille mature et responsable qui a une conscience écologique très aboutie. Son père, qui souhaite être un papa aimé, a endossé une tenue de super-héros qui a pour modeste projet de sauver la planète et de combattre le réchauffement climatique. Malheureusement, le père de Léa n’a pas l’étoffe de ses ambitions. Il est immature, paresseux, dragueur maladroit, un poil égoïste mais foncièrement gentil. Son comportement n’est pas toujours écoresponsable, au grand dam de sa fille. Dans ce second opus, deux nouveaux personnages font leur apparition : Lili, une islandaise dont Super Environman tombe amoureux près d’un container à poubelle et Super-déchetman, un opposant à la dictature écologiste qui se révèle être un super-anti-héros ridicule et d’une stupidité sans pareil. Chaque page est composée de 2 gags à l’humour plutôt bien senti, qui fait mouche quasiment à chaque fois. A destination d’un public jeunesse, cette approche humoristique pour aborder l’écologie est plutôt judicieuse, loin des messages alarmistes souvent contre-productifs. Vous l’aurez compris, cet album rempli le cahier des charges : il est drôle tout en étant porteur d’un message, les personnages sont super attachants et le dessin tout en rondeur de Thomas Priou est plein de peps.