L'histoire :
C’est jour de neige dans le grand Nord canadien. Afin de se réchauffer, le glouton propose à son copain Médor de sortir de sa grotte et de faire un peu de sport. Il lui propose une partie de badminton sur la plage (enneigée et en plein blizzard !). Evidemment, au premier coup de raquette, le volant file dans l’eau. Le glouton exige que son copain aille le rechercher, parce que c’est de sa faute s’il ne l’a pas rattrapé. Et puis ils ne vont pas laisser un volant à la mer, car ce serait de la pollution. Si une tortue le confond avec un aigle, elle risque de s’étouffer. Mais Médor n’a pas envie de se mouiller, surtout par ce méga froid ! Alors le glouton a un plan B : il propose de piquer le canoë de l’indien Micmac, qui se trouve un peu plus loin. Le glouton lui fait peur en poussant des cris horribles de glouton et le tour est joué : les voilà embarqués sur le canoë. Par contre, ils regrettent d’avoir oublié les rames, parce qu’avec leurs raquettes de badminton, ils n’avancent pas bien vite, tout de même. Ils décident donc de se laisser porter par le courant, qui devrait logiquement leur faire emprunter la même route que le volant… c’est-à-dire en les éloignant au large… Ils trouvent vaguement à se réchauffer avec une peau de loup laissée au fond du canoë. Mais pour se nourrir, ça va être une autre paire de fourrure. Le glouton refuse en effet de chasser en mer, sous prétexte que c’est le territoire des orques, le plus grand prédateur des mers. Le glouton est déjà la terreur sur terre, et il respecte les territoires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le prédateur le plus couillon de la création est de retour ! Notre « ami » Glouton embarque, au sens propre, dans une aventure dont lui seul a le secret : à la recherche d’un volant de badminton (ça ne s’invente pas), il part à la dérive avec son copain chien sur un canoë jusque sur la banquise. Puis au milieu des phoques et des éléphants de mer, il ne trouvera rien de mieux que de chercher à prouver la véracité d’une légende complètement débile. Et pour cela, il va se livrer à un combat sans merci avec un orque... un combat arbitré par une huître… Hé oui, l’imagination fertile de B-Gnet pour l’absurde, à la portée des plus jeunes lecteurs, mais surtout d’un large public, a encore frappé. L’auteur n’a pas son pareil pour emmener son prédateur loufoque (et non loup-phoque, n’en déplaise à ses rencontres) dans des périples qui sortent des icebergs battus. Une nouvelle fois secondé par son faire-valoir et tête-de-turc préféré, à savoir Médor, le Glouton est persuadé d’être le plus féroce ; et après l’avoir fait rivaliser avec des ours (dans le tome 2), son orgueil l’amène à défier un orque. Le tout est découpé en chapitres, afin de correspondre à la prépublication dans les magazines du groupe Bayard / Milan. Mis bout à bout, ils constituent une histoire complète parfaitement cohérente et hilarante !