parution 01 janvier 2007  éditeur Casterman  collection Ligne rouge
 Public ado / adulte  Mots clés Horreur / Thriller

Dark T1

La crypte écarlate

La profanation d'un sarcophage en Syrie déclenche à Paris des meurtres sauvages et d'étranges activités dans les catacombes. Mise en place d'un récit d'épouvante efficace, à lire là où personne ne vous entendra crier...


 Dark T1 : La crypte écarlate (0), bd chez Casterman de Mercier, Seiter, Max
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Casterman édition 2007

L'histoire :

Sur le chantier d’une fouille archéologique aux abords d’une forteresse syrienne, une mystérieuse découverte nécessite la venue d’un expert du Louvres. En effet, parmi les cercueils en bois de chevaliers templiers, un sarcophage en plomb gravé de symboles illisibles a été mis à jour. Le sarcophage est ouvert et l’expert reste médusé : sous son bouclier, le squelette du templier tient fermement un avant-bras griffu à 4 doigts. Quelques temps plus tard en région parisienne, Nicole Savart, une jeune bourgeoise, fait venir l’antiquaire Toszek chez son vieil oncle grabataire, pour se débarrasser de meubles anciens. Curieusement, l’oncle ne répond pas aux coups de sonnette alors que la chainette de sécurité est en place. La porte enfoncée, Nicole et Toszek découvrent alors le corps décapité de l’oncle, à quelques mètres de sa tête déposée sur une étagère. Officiellement, rien n’a été dérobé, ce qui laisse la police perplexe. Mais Nicole fait une révélation à Tosezk et à l’un de ses amis expert en occultisme, Arnaud de Saint-Glaive. Un masque démoniaque, couvert de signes cabalistiques, se trouvait en effet à l’endroit précis où la tête de l’oncle a été retrouvée. Selon Nicole, la possession de l’objet portait chance à sa famille, depuis qu’un aïeul l’avait trouvé dans les souterrains sous Paris. De Saint-Glaive préconise alors une expédition dans les catacombes pour débuter les investigations. Ils ignorent encore que le tueur continue de faire des victimes, qu’on retrouve ça et là amputées d’un membre…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Vous êtes adeptes de satanisme ? Eteignez les lumières, allumez des bougies, tracez un pentacle sur le sol et… Hin hin hin ! Vous êtes à présent dans l’ambiance idoine pour profiter pleinement de ce Dark prévu en 2 tomes. Le début ressemble furieusement au synopsis de l’Exorciste : sur une fouille syrienne, des archéologues libèrent un démon vengeur. Pourtant par la suite, nulle possession de fillette innocente, mais un mystérieux tueur qui assemble des morceaux humains autour d’un masque démoniaque, dans une crypte des catacombes. Bref, vous l’aurez compris, le scénario mis au point par Roger Seiter et Isabelle Mercier (mari et femme dans la vie) louche furieusement vers les standards de l’épouvante. Les ombres de Carpenter (pour le cinéma) et de Lovecraft (pour la littérature) planent assurément, mais c’est toujours diablement efficace (sic). Pragmatique à outrance, le système de narration, ayant souvent recours à une voix-off descriptive et distanciée, renforce habilement le sentiment de malaise. Le graphisme ultra-réaliste et sombre de Max (alias Maxime Thierry, déjà dessinateur sur Dies Irae) n’est pas non plus anodin dans ce climat de terreur. Visiblement réalisé à partir de photos, un peu à la manière dont travaille Christophe Bec, son dessin montre toutefois des personnages figés dans des postures assez statiques. Mais vraiment pas de quoi gâcher le plaisir des amateurs de frissons…

voir la fiche officielle ISBN 9782203392281