L'histoire :
La famille Spark est remontée contre les McAllister depuis qu’ils ont condamnés et mis à mort leur père. En particulier, le fils aîné, nouveau roi du nord, et sa mère nouvellement veuve. Ensemble, ils réfléchissent à un moyen de se venger et de faire souffrir leurs ennemis, lorsque la garde leur annonce qu’il viennent de capturer le fils McAllister. Pendant ce temps, Thanis prépare consciencieusement son plan afin d’assiéger Port-Réal et reprendre le trône à la famille McAllister. Pour l’aider, une puissante sorcière propose de mettre sa magie à son service. Mais Thanis refuse la proposition. Du moins, jusqu’à ce que cette dernière lui montre ses seins ! Du côté de Port-Réal, justement, le nouveau roi en a par-dessus la tête d’entendre les gens l’appeler « le bâtard ». Il décide de prendre son courage à deux mains et d’aller trouver sa mère pour connaître la vérité concernant son vrai père. Bien entendu, sa maman nie tout ; et pour être sûr qu’il ne remette plus le sujet sur le tapis, elle appelle une esclave afin de le récompenser avec une bonne… fessée ! Et ensuite, pour s’assurer qu’aucun autre bâtard de son mari ne puisse revendiquer le trône, elle demande à son armée, les cuirasses dorées, de parcourir le royaume et de les éliminer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne change pas une formule qui gagne. Pour ce second tome, Lapuss’ (scénario), Baba (dessins) et Tartuff (couleurs) offrent une version revue et corrigée de la seconde saison de Game of thrones. Ils suivent en effet la trame originale de la série TV la plus regardée au monde, mais en la remaniant via le prisme de l’humour et de la parodie. Les personnages semblent ainsi plus débiles, aussi bien dans leur comportement que dans la mise en images, où ils bénéficient de belles têtes d’ahuris. Pour rester néanmoins dans l’ADN de l’œuvre originale, on garde les scènes de violence et de sexe, entre autres, mais là aussi à la sauce fendarde. Le résultat donne donc lieu à 46 nouveaux gags d’une page, dont la majorité sont drôles et une minorité prévisibles. Pour les dessins, ceux qui ont apprécié le travail du dessinateur sur la série Le Piou seront contents de retrouver sa griffe pour rendre les scènes gores rigolotes ou encore de rendre les protagonistes expressivement stupides. Au final, cet album plaira aussi bien aux fans, qui s’amuseront du détournement, comme aux amateurs de BD humoristiques, qui devraient y trouver leur compte niveau chutes et débilités (dans le bon sens du terme, bien sûr). Même ceux qui n’apprécient pas la série pourraient être ravis de la voir « malmenée ». Direction la saison 3, maintenant…
