L'histoire :
Une pianiste de jazz métisse, Coralie Lavallée, a hérité de l’empire financier d’un de ses admirateurs, Alfonso Diaz. Dès lors, elle est pourchassée par le gendre du milliardaire, Peter Cadbury, prêt à tout pour récupérer sa part du gâteau, et par son ex boy-friend, gangster et trafiquant de drogue. Fugitive, traquée, elle trouve le répit au Congo, en compagnie d’un nouveau petit ami, un gentil boxeur prénommé Désiré, qui s’entraîne dur pour disputer le championnat d’Afrique. Mais Cadbury qui a suivi la piste de Coralie jusqu’au Congo, compte bien cette fois régler personnellement son cas. Il ignore cependant que le tueur qu’il avait auparavant arnaqué avec un contrat sur la tête de Coralie, est également à Kinshasa, mais pour s’occuper de lui. Parallèlement à ces chasses à l’homme croisées, Désiré poursuit ardemment son entraînement, sous la houlette de Léon, son coach, qui ne voit pas d’un bon œil l’idylle naissante entre son champion et Coralie. Une femme dans les pattes, il n’y a rien de mieux pour rater le championnat ! Dès lors Léon s’emploie à se débarrasser de la jeune femme, quitte à empoisonner son petit déjeuner…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En musique, la Coda est le mouvement par lequel s’achève un morceau. Si la conclusion de ce troisième épisode fait effectivement le ménage parmi les protagonistes, elle nous laisse pourtant sur notre faim… Quid de Rudy et de ses sbires ? Qui est réellement le faux agent Slide, alias le vrai tueur « Monsieur Ladd » avec qui termine Coralie ? On devine chez André Taymans comme un désir soudain d’en terminer avec cette histoire, voire à bâcler un tantinet le travail, et il en oublie de nous livrer toutes les réponses… De son côté, le dessin d’Eric Lenaerts alterne une nouvelle fois le meilleur (les encrages sur les passages clairs/obscurs) et le pire (hou qu’ils sont hideux les gros plans sur l’agent Slide). Mais il est toujours difficile de reconnaître certains personnages (notamment Cadbury à la planche 39, c’est le pompon !) et ce n’est pourtant pas un aspect de moindre importance dans une BD ! Démarrée sur les chapeaux de roue, cette série se termine donc en queue de poisson, dans un brouillard bien terne… Dommage.