L'histoire :
Paris, mai 1871. La Commune recule devant l’armée versaillaise. Les renforts n’arrivent plus jusqu’aux faubourgs de la ville. Les généraux sont accusés de trahison et les volontaires quittent le champ de bataille pour défendre leur maison et leur famille. Dans la ville, les dénonciations et les exécutions sommaires sont monnaie courante. Grondin, l’ancien forçat et policier, cherche toujours à se venger de celui qu’il tient pour l’assassin de sa fille : Trapagnan. Celui-ci a abandonné la bouteille et participe aux combats en essayant d’oublier celle qu’il aime.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome devait à l’origine être le dernier de la série. En fin de compte, le récit s’est un peu attardé en chemin et un quatrième album sera nécessaire. Les combats et l’ambiance délétère qui règne dans la ville sont à l’honneur... Mais pendant ce temps là, le rythme de la « petite histoire » se ralentit considérablement. La quête de Grondin n’avance pas d’un ïota. Tout juste apprend-on avec lui où et quand il pourra saisir sa proie. Les longueurs sont accentuées par des dialogues très emphatiques et par une multitude de personnages secondaires qui diluent le récit. Au final, on referme l’album en se demandant un peu ce qu’il s’y est passé. Le dessin de Tardi, peut-être moins léché que d’habitude, nous plonge dans les horreurs de la guerre et donne à chaque personnage une densité étonnante.