L'histoire :
Pour remercier Phoebe et Alcyon de l’avoir délivré de sa malédiction, le Roi Midas a demandé à sa fille Cybèle d’emmener le duo à la rencontre d’une personne qui pourra leur indiquer précisément où trouver le collier d’Harmonie, élément indispensable pour sauver leurs pères et leur cité. Avec la fille de Midas, le Capitaine Ahiram et le jeune guerrier spartiate Kyrilos, les deux enfants ont dorénavant trois alliés précieux à leurs côtés. Leurs doutes du début concernant la réussite de leur expédition sont loin derrière eux, maintenant. Cependant, rien n’est joué car les deux mercenaires engagés par le tyran Orthagoras, Aristion et Polybios, sont toujours sur leurs traces et ce ne sont pas les seuls ! En effet, les trois Harpies, divinités de la dévastation et de la vengeance divine, les ont également retrouvés et elles comptent bien les empêcher de mettre la main sur le collier. De leur côté, Kleon et Tobias, les pères de Phoebe et Alcyon, ont enfin réussi à convaincre le Roi des spartes qu’ils disaient la vérité sur les manigances d’Orthagoras et la quête qu’ils ont débutée pour retrouver leurs enfants. Également bien aidé par le fait que son propre fils accompagne Alcyon et son amie, le spartiate décide d’envoyer trois navires en direction de la Phénicie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un court intermède pour sauver Midas et son peuple de la malédiction changeant tout ce que le Roi touche en or, Alcyon et Phoebe reprennent leur quête visant à retrouver le collier légendaire forgé par Héphaïstos. Et s’ils n’ont jamais été aussi proche d’y parvenir, leurs ennemis et le danger sont tout aussi palpables. Heureusement, ils peuvent compter sur l’aide de trois amis, mais également le soutien des Dieux qu’ils ont croisés ou croiseront durant leur périple. Pour cet ultime partie, le scénariste Richard Marazano garde ce qui a fait le succès des albums précédents. Avec de l’humour, grâce à la joyeuse bande que forme Alcyon et les autres. Un paramètre aussi divertissant que pédagogique, avec la rencontre de nouveaux Dieux de la mythologie et des menaces ennemies de plus en plus périlleuses. Bref, l’histoire contient tout ce qui faut pour nous embarquer du début à la fin et elle y arrive aisément. Il faut dire qu’en plus de cela, la mise en images de Christophe Ferreira aide énormément à l’immersion dans ce plaisant univers. Avec un découpage cinématographique digne des grands films d’animation, le dessinateur répercute adroitement la tension, ou encore le dynamisme du récit dans ses dessins. Une très bonne conclusion pour ce triptyque démarré il y a tout juste un an…
