L'histoire :
Un beau jour de 2009, 4 rayons lumineux aux propriétés fantastiques sont apparus à 4 points précis du globe terrestre. Un rayon en Afrique transforme les êtres qui y pénètrent en monstres sanguinaires. Un autre à Chicago fait se succéder une multitude d’images oniriques. Le troisième en Turquie attribue une connaissance quasi absolue sur notre monde, mais vieillit prématurément les cobayes. Enfin le dernier en Alaska semble faire disparaître purement et simplement tout ce qui le traverse. Ces 4 rayons se sont mis à clignoter régulièrement suivant une sorte de code, que seul semble avoir percé l’homme le plus intelligent du monde, Jacob Kandahar. Les autorités scientifiques et militaires se chamaillent sur la signification du phénomène, tandis qu’une secte d’illuminés en reliant ces points, y voit une croix divine. Après avoir été enlevé par un dangereux gourou, Jacob Kandahar, a été exposé quelques dixièmes de secondes à la lumière Turque. Depuis, il reste dans l’obscurité la plus totale « pour ne pas vieillir » et informe les médias qu’il va enfin révéler au monde la signification des rayons…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin, les fans de cette série fantastique voient leur patience récompensée, car voici la fin… d’un premier cycle ! Décidemment Laurent-Frédéric Bollée a su ménager le suspens. Après nous avoir appâtés avec des débuts tonitruants, riches en approches métaphysiques, astrophysiques voire même parfois théologiques, il s’est permis de faire durer le plaisir. Content de son petit effet, Bollée faisait traîner la révélation des rayons depuis 3 tomes, prétextant l’immaturité des méditations de son héros. Mais le tome 5 approchant à grands pas, il était temps de mettre fin aux digressions. Dans ce tome 5, ça y est, Jacob Kandahar perce le code des rayons, le dévoile et l’utilise ! S’appuyant sur la constance graphique et réaliste de Philippe Aymond, Cosmose clôt véritablement ce « cycle des lumières » en apothéose, donnant les clés de certaines zones d’ombres, mais conservant tout de même de la matière pour la suite. Nous en retiendrons surtout la supériorité intellectuelle d’un héros insolite, qui lui attribue une forme d’antipathie fort intéressante. Un sacré défi pour un scénariste de devoir narrer les déductions de l’homme le plus intelligent du monde !