L'histoire :
En récupérant l’Azur d’Adèle Francoeur avec l’aide du « calamyrh » – un élixir qui décuple ses pouvoirs – Gédéon le Roi banni a désormais toutes les clés en main pour éliminer définitivement le royaume Azur et sa plus grande protectrice, Aristophania. Et dans sa folie guerrière, il a même réussi à recruter Basile, l’un des trois enfants d’Adèle qui ont été formés à l’Azur par Aristophania pour l’aider dans son combat. Prêt à passer à l’action, Gédéon met en place la dernière étape de son plan : provoquer une nouvelle insurrection dans la commune de Marseille… Pendant ce temps, les deux autres enfants Francoeur, Calixte et Victor, accompagnent Aristophania sur la piste de la source Aurore. C'est le seul moyen qui pourrait encore contrecarrer les plans du Roi. Suivant un cours d’eau grâce au talent de Calixte, les trois héros finissent par arriver où il n’y a plus d’eau. La jeune fille reste tout de même persuadée d’être sur la bonne piste, guidée par l’Azur. Alors qu’elle poursuit sa quête avec Victor, Aristophania fait demi-tour pour retarder les hommes de Gédéon qui se rapprochent dangereusement d’eux. Mais lorsque les deux bambins arrivent en vue d’une montagne où semble enfin se trouver la source, ils constatent que leurs ennemis sont déjà là…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le grand final de cette excellente série fantastique, Xavier Dorison démarre le récit 40 ans plus tôt lors du siège de Paris de 1870, afin de dévoiler les derniers éléments qui lient Aristophania et le Roi banni. Ensuite, il revient au présent alors que l’ennemi de l’Azur se prépare à provoquer une nouvelle insurrection et qu’Aristophania lance son dernier va-tout en tentant de localiser la source Aurore. Sans en dévoiler davantage, pour ne pas gâcher le plaisir de lecture, ce final est particulièrement rythmé grâce à de nombreux rebondissements. Une kyrielle de choses se mettent en place et les dernières révélations concernent les événements du passé. Bref, on ne s’ennuie pas une seconde et on est embarqué du début à la fin dans cette conclusion. Si ce tome 4 est quasi parfait, on pourra néanmoins être un peu déçu par le final se révélant un peu trop facile et simpliste, au vu de la qualité de la série. Cela n’enlève pas grand-chose à notre plaisir de lecture, d’autant que Joël Parnotte livre une nouvelle excellente partition. Faisant toujours preuve d’efficacité dans les ambiances tantôt pleines de lumière lorsqu’elles sont liées à l’Azur, tantôt sombre quand elles se font plus violentes et liées à l’Azur noir, le dessinateur met en scène des personnages qui gagnent encore du charisme, qu’on les « aime » ou qu'on les « déteste ». Le tout est fidèlement mis en couleurs par Bruno Tatti. Une bonne conclusion !