L'histoire :
Le jeune roi de France est venu voir Nostradamus pour avoir des réponses. Il les a eues, mais alors qu’il est sur le point de se coucher, et que le Maître consigne par écrit ses visions, une armée de zombies attaque la maison et s’en prend à l’escorte du Roi, à Nostradamus, à sa femme et ses enfants… Ils croulent sous le poids des assaillants et bientôt seuls le roi et le vieux magicien sont face à leurs ennemis, le grand Zagan, l’un des seigneurs des enfers, et une vieille connaissance de Nostradamus, son ancien maître Scaliger. Celui-ci souhaite se venger de l’humiliation subie des années auparavant, lorsque Henri-Cornelius Aggripa et Paracelse le convoquèrent pour lui confier qu’ils souhaitaient un triangle des plus grands magiciens de leur temps avec… Nostradamus son élève. Il ne l’avait pas supporté et sa folie vengeresse l’avait amené à ouvrir une porte des enfers. Pendant ce temps, Arthus Trivium, Angulus et Obscura fendent campagnes et forêts pour rejoindre leur maître, à peine inquiétés par une embuscade de voleurs de grand chemin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’album débute avec une nouvelle prophétie de Nostradamus, qui anticipe l’attaque des Twin Towers… On est tout de suite dans le bain puisque les ombres aperçues à la fin du tome 1 passent tout de suite à l’attaque. Alchimie, magie noire, enfers et surtout vengeance sont au programme de ce deuxième tome, moins lumineux, moins voluptueux que le premier, mais extrêmement dynamique. L’intrigue de Raule verse complètement dans le fantastique mais reste passionnante. Le suspense et les rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la fin, même si on n’est pas vraiment surpris du dénouement. Tout l’album se déroulant en une nuit, avec quelques flashbacks, le dessin de Juan Luis Landa est moins lumineux et coloré que le premier, mais toujours très beau. Le découpage de l’histoire est efficace et dynamique, les cadrages variés donnent vraiment la sensation d’être devant un Die Hard… A l’arrivée, on ne voit pas passer le temps, mais on ne peut pas dire non plus qu’on a été accroché de la même manière que pour le premier tome. Sentiment mitigé donc, même si le tout est d’une (très) grande qualité. Et le mystère s’épaissit…