L'histoire :
Floyd Whitman, ex-agent de la CIA, a découvert les détails d’une Black OP orchestrée en secret par la CIA : l’opération Clean UP visant à liquider d’anciens membres du KGB. Des ex-agents du KGB, envoyés par le général Lassenko, ont pris position à travers les Etats-Unis. Ils ont pour mission de nettoyer le pays, en abattant les cadres de la mafia russe. Derrière toute cette opération, Trent Jackell, le vice-président, l’ami d’enfance de Floyd Whitman. Floyd pensait que leur amitié serait plus forte que tout. Que rien ne pourrait les séparer. Trent a bien changé depuis cette époque. Désormais, c’est un homme pressé d’effacer les traces d’un passé compromettant. Jadis, il avait déjà essayé de tuer Floyd qui mettait un peu trop le nez dans ses affaires. Cette fois-ci, Floyd revient pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Épaulé par Lovna, son ancien amour, il cherche à se venger et veut s’éclipser avec elle, avec 40 millions de dollars en poche, extorqués à Nechkov...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En quelques années, Black OP s’est imposé comme une série référence dans la BD d’espionnage. Spécialiste en la matière, Stephen Desberg s’en donne à cœur joie pour nous emmener dans les méandres d’un monde où la politique, le pouvoir, l’argent sont omniprésents. A un tel point que l’amitié, l’honneur sont aussi fugaces qu’un parfum. Les rouages de l’intrigue s’imbriquent une nouvelle fois formidablement les uns dans les autres. Ici, le scénariste prolifique (Le dernier livre de la Jungle, Empire USA…) met l’accent sur la relation d’amitié tumultueuse entre Floyd et Trent, à travers des flashbacks pertinents et bien amenés. Le dessin d’Hugues Labiano est une nouvelle fois précis et juste, aussi bien dans les séquences dialoguées que pour les scènes d’action (notamment les cadrages et le découpage de la scène où Ray est abattu sur le bateau). Au vue des dernières pages, le dénouement de cette histoire, au prochain opus, apparaît de plus en plus proche. Pour notre plus grand plaisir…